Depuis 2002, le pouvoir d’achat immobilier des Français n’avait pas été aussi haut. C’est une bonne nouvelle qui devrait conforter les futurs propriétaires dans leurs démarches d’achat. Malgré une hausse des prix généralisée sur le territoire, la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) l’affirme : il est possible d’acheter plus de m² qu’il y a 6 mois seulement.
Pourquoi le pouvoir d’achat immobilier est en hausse ?
Pour rappel, le pouvoir d’achat immobilier désigne la surface en m² qu’un acquéreur peut obtenir avec un remboursement de 1 000€/mois sur 20 ans. Si les acheteurs le voient augmenter, c’est grâce à une avantageuse politique menée par le BCE (Banque centrale européenne). Par répercussion, les acquéreurs profitent de taux de crédit immobilier au plancher et voient leur possibilité d’emprunt démultipliée. Les conditions accordées lors de la souscription d’un crédit sont si avantageuses qu’elles compensent la hausse des prix de l’immobilier selon le dernier baromètre de Meilleurtaux.com.
Le pouvoir d’achat immobilier augmente dans toutes les villes ?
Selon Meilleurtaux toujours, parmi les 11 villes les plus peuplées de l’hexagone, le pouvoir d’achat immobilier des ménages a diminué dans 2 d’entre elles seulement. C’est le cas à Rennes avec -3m² et à Toulouse avec -1m² en 6 mois. A Paris, il n’a ni augmenté, ni baissé mais il s’illustre par sa stabilité. A contrario, certaines villes ont vu leur pouvoir d’achat immobilier fortement augmenter comme à Marseille et Montpellier et leurs +4m² sur la même période ou Saint-Etienne, Le Havre et Reims avec +6 ou +7m² en 6 mois.
Mais quelle superficie un acheteur peut-il espérer en remboursant ces fameux 1 000€/mois pendant 20 ans ? En fonction des villes, le nombre de m² est très variable :
• 163m² à Saint-Etienne
• 113m² au Havre
• 103 m² à Nîmes
• 95m² à Angers
• 91 m² à Toulon et Reims
• 82 m² à Grenoble
• 74m² à Marseille
• 73m² à Montpellier
• 68m² à Toulouse et Lille
• 64m à Nantes
• 63 m² à Rennes et Strasbourg
• 47m² à Lyon et Bordeaux
• 21m² à Paris
Avez-vous observé une évolution de votre pouvoir d’achat immobilier ces derniers mois ? Cette conjoncture favorable vous pousse-t-elle vers la propriété ?
