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Plus de confort dans votre logement neuf - Zoom sur la norme acoustique

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Optimisation, espace de vie, luminosité, isolation thermique, équipements dernière génération, domotique… le confort constaté dans un logement neuf repose sur de nombreux éléments. Mais il en manque un, l’un des plus importants, plus encore lorsque l’on vit en copropriété, en collectivité. Vous avez deviné ? Le confort phonique évidemment ! Personne n’a envie de subir les nuisances sonores de ses voisins, bruits qui constituent une vraie gêne pour plus de la moitié des occupants d’un ensemble collectif en ville. L’OMS, Organisation Mondiale de la Santé est formelle : les nuisances sonores répétées peuvent entraîner des problèmes de santé à long terme, cardiovasculaires le plus souvent. Mais bonne nouvelle : en choisissant un programme immobilier neuf pour devenir propriétaire, vous avez la certitude que votre futur logement respectera les normes et réglementations de construction pour un confort accru chez vous. Parmi les obligations des réglementations en vigueur : une isolation phonique optimale. La norme acoustique qu’est-ce que c’est ? On vous explique comment l’immobilier neuf va changer votre vie si vous êtes sensible au bruit !

De quand date la première norme acoustique de l’immobilier neuf ?  Quelles sont les réglementations et normes en vigueur concernant l'acoustique (NRA) ?

La première réglementation acoustique ne date pas d’hier ! Elle est entrée en vigueur le 14 octobre 1969 pour ne plus jamais quitter la scène immobilière. Il y a plus de 50 ans donc, un barème d’indicateurs a vu le jour. L’immobilier neuf devait alors porter une attention particulière sur :

  • L’isolation phonique (acoustique) entre les appartements.
  • Les bruits d’impacts.
  • Les bruits des équipements présents dans le bâtiment tels que l’ascenseur, la VMC ou le système de chaufferie.

 

Évolution de la réglementation en 1994, le texte est amendé faisant entrer dans les points de vigilance les bruits liés aux équipements individuels, inclus dans le logement, à l’instar de la climatisation, du chauffage ou encore de l’isolation sonore pour limiter la gêne des bruits extérieurs vers l’intérieur. Un soin particulier est également désormais accordé à l’isolation des parties communes avec notamment la pose de revêtements absorbants.

La version de la norme acoustique que nous connaissons aujourd’hui est quant à elle datée du 30 juin 1999. Un arrêté a principalement permis de se conformer aux indicateurs et autres normes européennes.

Le secteur de l’immobilier neuf est actuellement sous le sceau de la NRA, Nouvelle Réglementation Acoustique.

Bon à savoir : aucun indicateur n’est prévu pour renforcer l’isolation entre les pièces d’un même logement. Mais une solution existe ! Les TMA, Travaux Modificatifs Acquéreurs permettent dans de nombreux cas d’y remédier et d’accéder à une meilleure isolation d’une pièce à l’autre. Renseignez-vous auprès de votre constructeur !

Qu’est-ce que l’attestation acoustique pour un logement neuf ? Un modèle type ? 

Les standards pour respecter la norme acoustique dans un programme immobilier neuf sont élevés. Si la totalité des critères sont respectés, le promoteur/constructeur se voit remettre un certificat de conformité, une attestation acoustique devenue obligatoire depuis le 30 mai 2011 et le décret qui s’y réfère, à savoir le décret 2011-604. Il mentionne cette obligation pour les maîtres d’ouvrage de fournir une attestation de prise en compte de la réglementation acoustique pour les immeubles d’habitation dont le permis de construire a été déposé après le 1er janvier 2013 (source : écologie.gouv.fr).

Quels sont les bruits listés par la norme acoustique et intégrés pour la construction de logement neuf phoniquement bien isolés ?

On ne va pas se mentir, l’isolation phonique est complexe. Pour parvenir à une isolation optimale, il est nécessaire de prendre en compte une grande diversité de facteurs, intégrant la conception du bâti comme les matériaux choisis. Ainsi, la norme acoustique catégorise les différents types de nuisances sonores, indispensable pour penser l’isolation du programme immobilier neuf et maximiser le confort des futurs occupants. Parmi les bruits qui font tendre l’oreille :

Les bruits produits par les équipements communs comme individuels. Il peut s’agir d’un ascenseur, d’une VMC, d’une machine à laver, d’un aspirateur…

Les bruits produits par des impacts tels que des bruits d’objets sur le sol, les murs ou le plafond. On pense notamment aux coups de marteau ou aux meubles que l’on déplace. Rentrent également dans cette catégorie les bruits produits par les vibrations.

Enfin, les bruits aériens sont quant à eux produits par la musique, les voix ou la télévision. En provenance directe de l’extérieur, les bruits de voitures, de trains ou d’avions sont également listés dans cette catégorie.

Quelles sont les différentes zones de bruit ?

Le saviez-vous ? Il existe un classement officiel des zones de bruit. En fonction de la zone d’implantation de la résidence neuve, le niveau d’isolation est ainsi plus ou moins élevé pour respecter la norme acoustique. Pour faire simple, les zones de bruits sont réparties en cinq niveaux :

  • Zone BR5 : le niveau sonore extérieur dans cette zone varie entre 60 et 65 dB. Les constructions neuves en zone BR5 doivent avoir une isolation de façade minimale de 30 dB. C'est la zone la moins bruyante.

 

  • Zone BR4 : le niveau sonore extérieur est compris entre 65 et 70 dB. Les programmes neufs classés BR4 doivent avoir une isolation de façade d'au moins 35 dB.

 

  • Zone BR3 : le niveau sonore extérieur varie entre 70 et 76 dB. Les logements neufs en zone BR3 doivent disposer d'une isolation de façade d'au moins 38 dB.

 

  • Zone BR2 : le niveau sonore des bruits aériens extérieurs est compris entre 76 et 81 dB. Les nouveaux logements situés dans cette zone doivent avoir une isolation de façade d'au moins 42 dB.

 

  • Zone BR1 : le niveau sonore environnant dépasse 81 dB. Les habitations neuves dans cette classe doivent avoir une isolation de façade d'au moins 45 dB. C'est la zone la plus bruyante, généralement située près d'un aéroport, nécessitant ainsi une isolation sonore maximale.

 

Les promoteurs/constructeurs ont donc l’obligation d’étudier la zone dans laquelle leur construction sera située. Logiquement, un ensemble immobilier neuf situé en zone BR1 n’a pas les mêmes nécessités et obligations acoustiques qu’un projet situé en zone BR5.

Pour aller plus loin : Nuisances sonores : comment réagir face au tapage diurne

Quels sont les seuils de décibels à ne pas dépasser pour respecter les exigences de la norme acoustique ?

Pour rappel, les obligations acoustiques sont données en décibels. En fonction de la typologie de bruit en référence, un nombre de décibels ne doit pas être dépassé :

  • Les équipements individuels tels que l’électroménager ne doivent pas dépasser 30 dB.
  • Les équipements intérieurs tels que le chauffage ou la VMC ne doivent pas excéder 30 dB ou 35 dB selon les cas.
  • Les bruits d’impact tels que les déplacements de meubles et la chute d’objets sont limités à 58 dB.
  • Les bruits aériens extérieurs tels que la circulation, les nuisances venues de la rue ou les avions doivent être atténués par une isolation acoustique d'au moins 30 dB.
  • Les bruits aériens intérieurs tels que la voix, la télévision ou la musique doivent être réduits par une isolation acoustique d'au moins 53 dB entre les logements.

 

Pour aller plus loin : Vrai ou faux : les idées reçues en matière de bruit et de confort acoustique

Quels sont les meilleurs matériaux à utiliser pour isoler un logement neuf ?

Connaissez-vous la loi de masse ? Plus un mur est épais, moins il laisse passer les ondes sonores, et moins les habitants souffrent du bruit dans leur logement. Qu’il s’agisse d’améliorer le confort phonique entre deux pièces ou d’optimiser l’isolation d’un ensemble, particuliers et professionnels ont à leur disposition pléthore de matériaux et de possibilités. Parmi les isolants biosourcés, minéraux ou encore synthétiques, le choix est vaste :

  • La laine de roche : cet isolant phonique de grande qualité est particulièrement efficace pour absorber les bruits d'impact tels que les bruits de pas ou les chutes d'objets. La laine de roche offre également d'excellentes performances thermiques. Son coût est légèrement supérieur à celui de la laine de verre.

 

  • L'argile expansée : ce matériau minéral, très léger, est efficace pour réduire les bruits aériens et les bruits d'impact. Bien qu'il offre une excellente insonorisation, ses capacités d'isolation thermique sont limitées. L'argile expansée est relativement coûteuse.

 

  • Le liège : matériau biosourcé, le liège possède d'excellentes propriétés isolantes, tant sur le plan phonique que thermique. Généralement vendu en plaques, il a l'avantage de pouvoir être appliqué sur diverses surfaces telles que les murs, les sols, les plafonds, et les combles.

 

  • La mousse phénolique : cet isolant synthétique améliore le confort phonique et thermique des habitations. Les alvéoles d'air présentes dans les plaques sont particulièrement utiles pour isoler un mur mitoyen, des combles ou des cloisons intérieures.

 

  • La peinture acoustique : technique récente, la peinture anti-bruit utilise une base aqueuse contenant des microbilles de verre qui forment une barrière sonore. Pour un résultat optimal, une sous-couche spécifique crée un coussin d'air. Des études indiquent qu'elle peut réduire les sons de 3 à 15 dB.

 

Comment savoir si un appartement à une bonne isolation phonique ? Le cas de l'immobilier ancien

Il existe plusieurs façons pratique et efficaces pour déterminer si un appartement bénéficie d'une bonne isolation phonique :

1. Observation lors de la visite : lorsque vous visitez l'appartement, prêtez attention aux bruits provenant de l'extérieur ou d'autres appartements. Écoutez attentivement les bruits de la rue, de la circulation, des voisins...

2. Demandez des informations au propriétaire ou à l'agent immobilier : posez des questions sur l'isolation phonique de l'appartement. Le propriétaire ou l'agent immobilier peut avoir des détails sur les matériaux utilisés pour l'isolation et sur les éventuelles rénovations effectuées à cet égard.

3. Consultez les voisins : si possible, interrogez les voisins sur le niveau de bruit dans l'immeuble. Leur expérience peut vous donner une idée plus précise de la qualité de l'isolation phonique.

4. Recherchez des indices visuels : regardez les fenêtres pour voir si elles sont équipées de double vitrage, ce qui peut contribuer à réduire les bruits extérieurs. Observez également les murs pour repérer d'éventuels signes de rénovation ou d'ajout d'isolant.

5. Consultez les normes de construction locales : renseignez-vous sur les normes d'isolation phonique en vigueur dans la région où se trouve l'appartement. Bien que cela ne vous donne pas une indication directe de la qualité de l'isolation de l'appartement, cela peut vous aider à évaluer si les constructions dans la région sont généralement bien isolées phoniquement.

En combinant ces différentes méthodes, vous obtenez une idée précise du niveau d'isolation phonique de l'appartement avant de prendre votre décision.

 

Un logement bien isolé thermiquement et phoniquement, un logement dans lequel les bruits sont inexistants ou très atténués, est un logement confortable à vivre et à grande valeur ajoutée sur le marché de l’immobilier. Pour intégrer votre dimension confort quotidien et une possible plus-value à la revente dans quelques années, misez sur les avantages de l’immobilier neuf et de sa norme acoustique. 

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