Des offres de location publiées sur Airbnb non déclarées
La maire de Paris veut diminuer le nombre de nuitées autorisées pour Airbnb
Pour Airbnb, la réglementation française est disproportionnée
Les contrôles renforcés à Paris ont conduit à une amende de 2,1 millions d'euros pour les propriétaires dans l'illégalité. Mais le paiement a été suspendu par décision du Tribunal de Grande Instance de Paris qui s'interroge sur la réglementation nationale et sa conformité avec la directive européenne qui régit la libre circulation des services. L'affaire est renvoyée en Cassation en décembre 2019.
Un argument repris par Airbnb qui dénonce la réglementation parisienne : « Nous maintenons que la réglementation mise en place à Paris, dont un Parisien sur cinq subit les conséquences, est inefficace, disproportionnée, et contraire à la réglementation européenne » Une position prise également par la plateforme Abritel qui a saisi la Cour de justice de l'Union européenne à propos de l'autorisation préalable de la loi française estimée contradictoire avec le droit européen et le principe « libre prestation de services ».
Pour défendre les intérêts tant économiques que politiques et les intérêts individuels des citoyens, droit national et droit européen sont confrontés. Airbnb, de plus en plus attaqué, résiste et espère trouver des solutions satisfaisantes... Prochaine étape : mai 2019. Quelle sera la décision prise par la justice française pour les logements non enregistrés ?
Que pensez-vous de cette restriction du nombre de nuitées ? Vous parait-elle nécessaire ?