Aujourd’hui, on vous emmène à Paris. Connu et archi connu nous direz-vous. Pas si sûr… Traversons ensemble la capitale à pas de velours sur les traces d’Arsène Lupin. « C’est le plus grand des voleurs, oui mais c’est un gentleman. » Aussi étonnant que cela puisse paraître, le cambrioleur le plus célèbre de la littérature française n’en finit pas d’impacter l’immobilier à Paris. Sous la plume de Maurice Leblanc, ses aventures parisiennes ont été nombreuses et palpitantes. Et quand la réalité inspire la fiction, cela nous donne envie de nous arrêter dans chacun des lieux emblématiques pour en connaître les secrets. Au-delà du roman policier et de la série à succès portée par Omar Sy, découvrez les vraies adresses parisiennes du héros.
De la fiction à la réalité, tout un marché immobilier à Paris
Fiction oui, mais vraie vie aussi ! Nos héros préférés ont leurs adresses attitrées ou secrètes, des adresses qui lorsqu’elles sont réelles font rêver. C’est ainsi que Didier Blonde, auteur à succès de l’ouvrage Carnet d’adresses de quelques personnages fictifs a écumé les rues et ruelles parisiennes en quête des adresses de ses personnages favoris. Son chouchou ? Vous avez deviné ? Arsène Lupin bien sûr !
La première adresse découverte par l’auteur est celle de Neuilly-sur-Seine, bien dissimulée et à quelques mètres seulement de l’endroit où Didier Blonde a grandi. C’est donc avec une affection particulière qu’il a continué sa visite des lieux qui ont marqué les romans de Maurice Leblanc. Inspiré par ses découvertes, voici les adresses réelles sur le marché immobilier à Paris, adresses aux côtés desquelles vous pouvez poser vos valises pour vivre au plus près d’Arsène Lupin.
Des adresses de standing pour Arsène Lupin sur le marché immobilier à Paris
Notre première découverte nous emmène rue du Mont-Thabor à Paris 1er. Cette adresse est la plus centrale dans la capitale et la plus standing. Évidemment, le célèbre cambrioleur est un habitué du haut de gamme, mais là, non loin des Tuileries et de la place Vendôme, le n°34 de la rue du Mont-Thabor lui permet d’observer les joailliers des alentours. Louis Valméras de sa fausse identité vit dans un immeuble paisible avec cour pavée et vélo sobre pour lui permettre de s’échapper rapidement et discrètement.
Poussons notre promenade quelques mètres plus loin, dans le Triangle d’Or toujours. Au 36 rue Marbeuf à Paris 8, Étienne de Vaudreix a quelque temps élu domicile. Aujourd’hui, l’immeuble de standing n’est plus, remplacé par des bureaux contemporains et une pizzeria. L’adresse est entourée par un club de jeux haut de gamme, le Paris Élysées Club, un lieu de divertissement pour les Parisiens ou touristes de passage fortunés.
Voici une adresse à côté de laquelle il est impossible de passer sans s’arrêter tant elle est symbolique. Le 8 rue Crevaux à Paris 16 a abrité le héros de Maurice Leblanc mais pas seulement. Arsène Lupin logeait en effet au 4ème étage de l’immeuble et avait même un numéro de téléphone connu, le 648 73. Étrange non ? Il s’agit simplement d’un clin d’œil à l’auteur qui a lui-même habité ce bâtiment pendant plusieurs années, au 5ème étage. Le numéro de téléphone ? Celui de Maurice Leblanc lui-même ! Aujourd’hui, la réalité à rattraper la fiction et l’ensemble accueille l’ambassade du Honduras.
« Dès huit heures, douze voitures de déménagement encombrent la rue Crevaux, entre l’avenue du Bois de Boulogne et l’avenue Bugeaud. M. Félix Davey quittait l’appartement qu’il occupait au quatrième étage du n°8 [...] Félix Davey fit un premier tour [...] et inscrivit, ainsi que l’on fait sur une plaque commémorative : Ici habita, durant cinq années, au début du XXe siècle Arsène Lupin, gentilhomme-cambrioleur. » - Arsène Lupin contre Sherlock Holmes - Maurice Leblanc- 1908.
Direction l’immobilier à Paris de la rive gauche
Traversons à présent la Seine pour nous rendre sur la rive gauche. Au 34 bis rue de l’université à Paris 7, Arsène Lupin alias le duc de Charmerace a habité dans la belle construction bourgeoise en pierre de taille qui attire l’œil encore aujourd’hui. Les habitations ont cependant laissé leur place à l’étude Carré Notaires, une étude notariale qui revendique « allier la tradition d’un office notarial implanté dans le secteur depuis des siècles à la modernité d’une entreprise insérée dans la mondialisation. » Un clin d’œil lupinesque ?
Ne nous arrêtons pas en si bon chemin ! Notre visite nous emmène rapidement du côté de Neuilly-sur-Seine. Le 95 rue Charles-Laffitte accueillait jadis un entrepôt de marchandises volées. Une planque idéale pour Arsène Lupin, comme en témoigne Didier Blonde dans son carnet « une rue retirée de Neuilly, sombre et sévère, en bordure du bois de Boulogne, près du jardin d’Acclimatation, où l’on trouvait encore à cette époque quelques vieux hôtels particuliers fin de siècle ».
Depuis, l’entrepôt s’est reconverti en immeuble, un élégant bâtiment de style Art Déco, programme immobilier neuf en Ile-de-France prisé.
Notre dernière destination est logiquement le 41 rue de la Santé à Paris 14. Arsène Lupin n’a évidemment pas pu éviter quelques séjours à la Prison de la Santé, même s’il a rusé d’imagination pour s’en échapper à plusieurs reprises. On se souvient tout de même que le célèbre cambrioleur a pu rencontrer en ces lieux des personnalités comme l’empereur d’Allemagne Guillaume II, venu spécialement le visiter dans sa cellule, la cellule 14. Un temps pas vraiment perdu passé derrière les barreaux donc !
Des adresses ponctuelles sur le marché immobilier à Paris
Aux côtés des adresses établies d’Arsène Lupin, il y a les autres, ces lieux furtifs qui ont marqué les pages des romans de Maurice Leblanc. Il est ainsi intéressant de cheminer sur le marché immobilier à Paris en ayant en tête quelques passages des aventures d’Arsène Lupin.
Commençons par le 37 rue de Berri à Paris 8. Un corps retrouvé, une carte de visite froissée, le mystère reste entier. Arsène Lupin s’en charge personnellement. Nous sommes en 1907 dans l’une des toutes premières histoires du héros, Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur.
Notre découverte nous mène ensuite à l’Opéra Garnier à Paris 9. Sur la place de l’Opéra, on assiste à l’intrigue de La demeure mystérieuse » (1929). En plein cœur de Paris, la chanteuse d’opéra Régine Aubry est enlevée et ses bijoux dérobés. Arsène Lupin, caché sous l’identité du baron d’Enneris, décide alors d’enquêter.
« L’idée, charmante, avait reçu le meilleur accueil dans ce Paris généreux qui associe volontiers ses plaisirs à des manifestations charitables. Il s’agissait de présenter sur la scène de l’Opéra, entre deux ballets, vingt jolies femmes, artistes ou mondaines, habillées par les plus grands couturiers. »
Pour Le dernier amour d’Arsène Lupin (1936), direction le 51, rue de Varennes à Paris 7. Nous sommes ici à l’ambassade d’Italie. « Au mois de décembre 1921, un grand bal fut donné à l'ambassade d'Italie ; quelques réceptions restreintes y avaient déjà marqué la reprise de la vie à Paris, mais cette soirée officielle était la première qui eut lieu depuis les événements de 1914-1918.. Cette histoire aurait pu rester dans l’ombre si elle n’avait pas été découverte par la petite-fille de Maurice Leblanc, soigneusement cachée en haut d’un placard dans une malle aux crochets rouillés. Ce n’est qu’en 2012 que les fans d’Arsène Lupin ont pu lire cette nouvelle aventure palpitante.
L’immobilier à Paris a jalousement conservé les secrets du plus grand gentleman-cambrioleur de tous les temps. L’occasion de vous offrir une visite guidée de la capitale insolite non sans avoir lu et relu vos histoires d’Arsène Lupin préférées.