Anne Hidalgo annonce vouloir taxer encore davantage les propriétaires de logements vacants et de résidences secondaires. Le but ? Que ces biens vides soient remis dans le circuit de la location pour combler l’offre insuffisante dans la capitale.
Mesure choc contre les logements vacants
La maire de Paris veut cette fois frapper un grand coup contre les propriétaires de logements vacants. Après discussion et proposition du groupe communiste, Anne Hidalgo a pris de grandes décisions lundi dernier. Le principe ? Augmenter encore davantage la fiscalité sur les résidences secondaires et autres logements vacants. L’objectif est clair : contraindre par la force (financière), les propriétaires à mettre leurs logements vides sur le marché locatif parisien.
Les volontés de la mairie de Paris doivent cependant être validées par les parlementaires dans la cadre du projet de loi de finances 2017. Sans cet accord, Anne Hidalgo ne pourra appliquer ses mesures coup de poing.
Quel sort fiscal pour les résidences secondaires et les logements vacants ?
Le nombre de résidences secondaires en Ile-de-France est aujourd’hui estimé à 90 000 sur le territoire. Pour contraindre les propriétaires à les louer, la mairie de Paris veut augmenter la taxe additionnelle en place depuis deux ans. La surtaxe qui est aujourd’hui de 20% pourrait ainsi passer à 40% selon des sources proches d’Anne Hidalgo.
Les logements vacants semblent soumis au même sort. S’ils ne sont pas occupés depuis plus d’un an, les 100 000 biens vides se voient aujourd’hui assigner une taxe de 12,5% de la valeur locative. Un pourcentage insuffisant selon la mairie de Paris.
Les locations touristiques dans le collimateur de la mairie de Paris
Logements vacants, résidences secondaires, la mairie de Paris ne s’arrête pas là. Elle garde également dans son viseur les locations touristiques. Elle veut en effet augmenter la taxe de séjour payée par les propriétaires-bailleurs. « L’idée étant là encore de pouvoir taxer les logements en fonction de leur superficie », affirme la mairie.
L’application ou non de ces mesures est donc suspendue aux décisions des parlementaires. Ils devraient la faire connaître dans les prochaines semaines.