Avec un taux de crédit immobilier moyen établi à 1,79% en moyenne sur 20 ans au mois de juin 2016, l’on peut dire qu’un nouveau record est franchi. Les banques reçoivent chaque mois depuis plusieurs trimestres, des baromètres de taux revus à la baisse, répercutant cette dernière sur le coût global du crédit de leurs clients (si elles jouent le jeu). Mais comment les banques peuvent-elles s’en sortir ? Et à qui profitent ces taux de crédit immobilier toujours plus bas ? Tentons de comprendre ensemble.
Une baisse sans discontinuité depuis janvier 2016
Les taux de crédit immobilier sont en baisse, encore et encore, ne cesse de scander l’actualité immobilière. Une tendance qui ne semble pas sur le point de s’inverser et qui profite à l’économie et à la relance du marché immobilier en France. Mais comment les banques font-elles pour s’en sortir ?
La majorité des organismes jouent le jeu et acceptent de renégocier le taux des crédits immobiliers déjà souscrits en répercutant la baisse. Les banques qui aujourd’hui ne se plient pas à la règle, sont souvent délaissées au profit d’une autre plus compréhensive (et donc compétitive). D’une manière générale, les banques font des bénéficies moins importants sur chaque prêt immobilier de manière individuelle. Mais en contrepartie, de plus en plus de souscripteurs se présentent pour obtenir un emprunt. Les organismes sont donc dans le « toujours plus d’attractivité pour toujours plus de clients pour gagner plus d’argent ». C’est mathématique !
Qui prend l’avantage dans le jeu des taux de crédit immobilier ?
Si l’on a donné les jeunes comme grands perdants du crédit et de l’immobilier en général, il semble que les deux lui fassent aujourd’hui les yeux doux. En couplant PTZ+ et taux de crédit immobilier très bas, des possibilités d’emprunter de façon avantageuse (beaucoup plus qu’avant en tout cas) existent. De plus, avec les faibles taux et la course aux clients des banques, les durées de crédit supérieures à 25 ans qui avaient quasiment disparues refont surface plus que jamais. Il est donc possible, même sans apport, d’emprunter plus facilement et d’accéder à la propriété.
Une question se pose cependant, les taux sont bas mais ne le resteront pas indéfiniment. Alors quand la hausse s’amorcera, comment banques et organismes bancaires feront-ils face ? Rendez-vous probablement dans quelques mois (années ?) pour le savoir…