Si la copropriété idéale n’existe pas, certaines situations ou défauts font fuir les acheteurs, c’est démontré. La vente du logement devient alors très compliquée. Parmi les problèmes qui repoussent les acquéreurs, certains sont complètement rédhibitoires. On fait la liste.
La mauvaise gestion d’une copropriété
Travaux non réalisés, mésentente entre copropriétaires, taux d’impayés élevé… la mauvaise gestion d’une copropriété est un défaut qui peut bloquer une vente. Et lorsque les acheteurs sautent le pas, ils négocient très souvent une décote allant de 10 à 20% sur le prix du bien.
Le vis-à-vis, un problème en copropriété
Si vivre en ville et/ou dans une copropriété signifie très souvent vivre en communauté malgré soi, un vis-à-vis trop important peut bloquer les acheteurs. Ainsi, si votre voisin a une vue plongeante dans votre salon, voire sur votre terrasse, il y a des chances que les acquéreurs se montrent réfractaires.
L’absence de lumière
Des bâtiments trop près les uns des autres, un rez-de-jardin enclavé… le manque de luminosité fait fuir les acheteurs. Car consciemment ou inconsciemment, nous rêvons tous d’un logement lumineux et inondé de soleil été comme hiver !
Étage élevé et ascenseur
Qu’on se le dise, si vous vivez au 7ème étage sans ascenseur, préparez-vous à essuyer de nombreux refus et/ou à voir se jouer des négociations serrées. Les parents avec enfants sont généralement complètement réfractaires à l’idée d’habiter en étage sans ascenseur : poussette, courses, nombreux trajets dans les escaliers… une situation impossible au quotidien. Par contre, pour les jeunes ménages sans enfant, acheter un appartement en étage élevé sans ascenseur peut permettre de négocier une décote allant de 15 à 20%.
Un quartier bruyant
Lorsque l’on achète un bien, on achète également un quartier. Et les futurs occupants n’ont aucune envie d’un environnement bruyant. Ainsi, la proximité d’un bar, de commerces très fréquentés, de restaurants voire d’une boîte de nuits, d’une rampe de parking ou d’une école peut être un frein à la vente. De même, un quartier à la réputation douteuse fait souvent fuir les acquéreurs.
Des charges de copropriété trop élevées
À l’heure du BBC et de la RT 2012, les acheteurs sont sensibilisés au bâti peu énergivore. Un vendeur qui présente des factures de charges de copropriété élevées peut donc se voir abandonné par les potentiels acheteurs. Chauffage, charges communes, ascenseur, entretien, les acquéreurs ne veulent pas consacrer la totalité de leur budget mensuel au paiement de leur logement !
Des transports en commun trop éloignés
De nombreuses copropriétés se trouvent en milieu urbain ou semi-urbain. Et qui dit ville, dit transports en commun. Les acheteurs sont donc nombreux à rechercher la proximité des gares, bus, métro, tramway… pour se décider à franchir le pas de l’achat. Évidemment, les futurs propriétaires ne veulent pas en subir les nuisances sonores. Une gare oui, accessible à pied, bien sûr, mais qui ne soit ni visible, ni audible !