Si les taux pèsent pour beaucoup dans le coût d’un crédit immobilier, d’autres éléments sont à étudier de près pour tenter d’économiser des centaines, voire des milliers d’euros. Assurance, remboursement anticipé, report de la mensualité… quelques explications s’imposent.
Le poids de l’assurance sur un crédit immobilier
L’assurance emprunteur impacte considérablement le coût global d’un crédit immobilier. Elle représente entre 25 et 30% de ce dernier. Il est donc important de négocier le coût mensuel de cette assurance avant même de signer son crédit immobilier.
Si le montant proposé par l’organisme n’est pas satisfaisant, le particulier est en droit de procéder à la délégation de l’assurance emprunteur. Grâce à la loi Hamon, l’emprunteur dispose d’une année pour faire jouer la concurrence et s’assurer auprès d’un autre organisme.
Bon à savoir : la nouvelle assurance emprunteur doit obligatoirement présenter des garanties au moins équivalentes à l’ancienne.
Un remboursement anticipé bien négocié
Un emprunteur qui souscrit sur 20 ou 30 ans mène rarement le crédit immobilier à son terme. Il n’est pas rare qu’il le solde sur une durée plus courte. Il est donc indispensable de négocier la gratuité des frais de remboursement anticipé (ou a minima une réduction de leur coût). Rembourser son crédit immobilier en avance appelle, sans négociation, une pénalité de plusieurs milliers d’euros (au maximum 3% du capital restant dû).
Un éventuel transfert de crédit immobilier
Si cette pratique était souvent observée il y a quelques années, elle l’est beaucoup moins à l’heure des taux au plancher. Mais pourquoi ne pas essayer de négocier ? Le transfert de prêt permet au particulier de bénéficier du même taux de crédit immobilier en cas de remboursement anticipé et de la souscription d’un nouvel emprunt.
Moduler les échéances de paiement
Les banques proposent à leurs clients de moduler leurs échéances de paiement. Les mensualités pourront ainsi être augmentées ou diminuées de +20% à -20% de leur montant par année. Il est également possible d’allonger la durée du crédit immobilier de deux ans ou de la faire reculer sans frais si la négociation est bien menée.
Faire face à un coup dur
Sur une période de 10, 15, 20, 25 ans… il se peut que la situation de l’emprunteur évolue et qu’il doive faire face à quelques difficultés (perte d’emploi, dépenses imprévues…). Pour les anticiper, il est possible de négocier un report d’échéance du prêt sans frais. Il est alors possible de stopper le paiement des mensualités du crédit immobilier pendant un à douze mois en fonction de la situation et du contrat.
N’hésitez pas à vous positionner auprès de votre banquier et à rentrer dans la négociation. Elle peut vous permettre de réaliser de belles économies au global !