Partir en vacances tout en gagnant de l’argent, tout le monde en rêve. Cette année c’est décidé, vos vacances seront amorties, voire complètement rentabilisées, grâce à une solution simple : la mise en location de votre appartement ou maison. Mode d’emploi pour louer votre logement pendant que vous n’êtes pas là.
Abritel, Airbnb... Internet pour une mise en location de votre logement facilement et rapidement de particulier à particulier
La toile est une mine d’or lorsqu’il s’agit de dénicher des bons plans. C’est donc naturellement que de nombreux sites internet proposent aujourd’hui de rentabiliser vos vacances par la location de votre logement. Échange de biens ou mise à disposition contre rémunération tout est possible. Sur certaines plateformes, dont les plus connues sont Airbnb, Abritel et Homelidays, quelques clics suffisent pour s’inscrire, donner des renseignements sur votre logement et en vanter les atouts pour une location courte durée.
Le site s’occupe ensuite d’assurer les réservations moyennant une commission. Une opération gagnant-gagnant qui permet aux touristes de se loger à moindre prix et au loueur de rentabiliser son absence.
Appartement, maison... Louer votre logement pendant les vacances, quelles protections ?
Mais il n’est pas toujours évident de laisser son logement à des inconnus. En cas de problème, quelles sont les garanties ? Concrètement, cela dépend des plateformes. Airbnb, leader de la location courte durée, dédommage le loueur à hauteur de 800 000 euros maximum en cas de problème (après une mise en relation via son site).
Certaines plateformes proposent également une option « caution », plus dissuasive qu’efficace. Il est en effet légalement très difficile de conserver la caution d’un locataire de courte durée.
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Il est tout de même conseillé de se renseigner auprès de son assureur sur cette activité de location saisonnière. Dans certaines villes ou copropriétés, il est également indispensable de prévenir de toute occupation temporaire.
Enfin, pour partir en vacances l’esprit léger, prévoyez un espace fermé pour mettre sous clé tous vos objets de valeur. Cela évitera les tentations !
Pour aller plus loin : quelles sont les règles pour la location saisonnière ?
La location saisonnière est soumise à plusieurs règles spécifiques en France, visant à encadrer cette pratique et à protéger à la fois les propriétaires et les locataires. Voici les principales règles et obligations
Qu'est-ce qu'une location saisonnière ? Définition
La location saisonnière concerne la mise à disposition d'un logement pour une courte durée, généralement pendant les vacances. Elle ne doit pas excéder 90 jours consécutifs pour un même locataire
Les étapes d'une location saisonnière dans les règles de l'art
1. La déclaration en mairie
Les propriétaires doivent souvent déclarer leur logement en mairie, surtout dans les zones tendues (grandes villes, zones touristiques). Certaines communes imposent une déclaration préalable pour obtenir un numéro d'enregistrement, qui doit ensuite figurer dans toutes les annonces de location.
2. Une autorisation de changement d'usage
Dans certaines villes, notamment celles de plus de 200 000 habitants et dans les zones où la réglementation est stricte (comme Paris, Lyon, etc.), les propriétaires doivent obtenir une autorisation de changement d'usage pour louer leur résidence principale de manière saisonnière au-delà d'un certain nombre de jours par an (souvent 120 jours).
3. Le respect de la réglementation fiscale
Les revenus tirés de la location saisonnière doivent être déclarés aux impôts. Ils sont généralement considérés comme des revenus fonciers ou des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) selon la situation du propriétaire (loueur en meublé professionnel ou non professionnel).
4. Les normes de sécurité et d’habitabilité
Le logement loué doit respecter les normes de sécurité et d’habitabilité, comme tout autre logement. Cela inclut les normes de sécurité incendie, la décence du logement, et l'obligation d'équipement minimum (électroménager, mobilier).
5. Zoom sur le règlement de copropriété
Si le logement est situé dans une copropriété, le règlement de copropriété peut interdire ou encadrer les locations de courte durée. Les copropriétaires doivent vérifier ces dispositions avant de mettre leur bien en location.
6. Les indispensables assurances
Il est conseillé aux propriétaires de souscrire une assurance spécifique pour la location saisonnière, couvrant les risques liés aux locataires de passage.
7. Le respect des règles de mise en location
Même si le contrat de location saisonnière est moins formel qu'un bail classique, il est recommandé de formaliser la location par un contrat écrit précisant les conditions de location (prix, durée, dépôt de garantie, etc.).
8. La taxe de séjour
Les propriétaires doivent percevoir la taxe de séjour auprès des locataires et la reverser à la commune. Cette taxe varie selon la localité et le type de logement.
9. Les plateformes et sites de location en ligne
Les plateformes comme Airbnb doivent également respecter les règles locales et sont tenues de transmettre certaines informations aux autorités fiscales et municipales.
En conclusion
Pour louer son logement en tant que location saisonnière, il est crucial de se renseigner sur les obligations spécifiques à sa localité et de respecter les règles en vigueur pour éviter les sanctions. Cela inclut les démarches administratives, la fiscalité, les normes de sécurité, et le respect des règlements de copropriété.
Pour aller plus loin : les avantages et les inconvénients de la location saisonnière
Attention : les revenus d’une location de courte durée sont à déclarer chaque année. Sans quoi, le loueur est hors la loi et passible d’une conséquente amende.
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