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La micro-forêt urbaine : un souffle végétal pour les villes

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Alors que l'urbanisation gagne (trop) de terrain, la pleine intégration de la nature au sein des villes est un enjeu prioritaire pour les municipalités, pour les habitants et pour l'environnement. Les forêts urbaines, véritables poumons verts, sont des espaces efficaces pour atténuer les effets négatifs du changement climatique, pour améliorer la qualité de l'air (et de vie) et pour offrir aux habitants des lieux de détente et de connexion avec la nature. Mais qu'est-ce qu'une forêt urbaine ? Comment sont-elles réparties en France et à l'échelle mondiale ? Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients ? Zoom sur les multiples facettes des forêts urbaines, ainsi que sur l'émergence de nouveaux concepts tels que les micro-forêts et, pour aller plus loin, sur l'importance des espaces verts au cœur même des programmes immobiliers neufs en France.

De l'arbre en ville à la forêt urbaine - Qu'est-ce qu'une forêt urbaine ? Concept et définition

Une forêt urbaine est un espace boisé situé au sein ou en périphérie d'une ville, créé ou préservé dans le but de favoriser la biodiversité, d'améliorer la qualité de vie des habitants et de lutter contre les effets néfastes de l'urbanisation.

Contrairement aux parcs qui sont souvent aménagés, les forêts urbaines offrent un environnement plus sauvage et naturel, avec une végétation dense, de grands arbres et parfois même une faune variée.

Avantage, les forêts urbaines sont généralement intégrées dans les stratégies de développement durable des villes pour répondre aux enjeux climatiques, écologiques et sociaux.

Pour aller plus loin : Immobilier vert : la végétalisation du neuf comme levier vertueux dans la Smart City

Quelle est la plus grande forêt (péri)urbaine de France ? 

La forêt de Fontainebleau, située à environ 60 kilomètres au sud-est de Paris, est souvent citée et considérée comme la plus grande forêt urbaine de France. Avec ses 25 000 hectares, elle permet une immersion en pleine nature à deux pas de la capitale. Située en périphérie de Paris, elle joue un rôle crucial pour les habitants de l'Île-de-France, notamment en matière de loisirs, de tourisme et de bien-être mais aussi pour l'environnement en offrant les avantages de la nature en ville.

Paris, Fontainebleau, Miribel... Top 10 de forêts urbaines en France

Plusieurs villes françaises intègrent des forêts urbaines sur leur territoire. En voici quelques exemples :

La déjà citée Forêt de Fontainebleau (Île-de-France)
La plus vaste de France, avec 25 000 hectares, elle est située à proximité de Paris et est un lieu de loisirs très populaire.

La Forêt de Meudon (Île-de-France)
Étendue sur 1 100 hectares, cette forêt se trouve à la lisière de Paris et offre de nombreux sentiers pour le plus grand bonheur des promeneurs et des cyclistes.

Le Bois de Boulogne (Paris)
Ce célèbre bois de 846 hectares situé à l'ouest de Paris est un espace vert essentiel pour les Parisiens intégrant des lacs, des jardins et des zones boisées.

Le Bois de Vincennes (Paris)
À l'est de la capitale, ce bois couvre environ 995 hectares et propose des lacs, des jardins botaniques et des chemins forestiers.

La Forêt de Sénart (Île-de-France)
Avec une superficie de 3 300 hectares, cette forêt urbaine située dans l'Essonne et la Seine-et-Marne est très prisée des promeneurs.

La Forêt de Chiberta (Anglet, Nouvelle-Aquitaine)
Cette petite forêt urbaine de 250 hectares est située en bordure de l'océan Atlantique, offrant une rare combinaison de végétation et d'air marin.

La Forêt de la Braconne (Angoulême, Nouvelle-Aquitaine)
Cette forêt couvre 3 500 hectares et se trouve à la périphérie d'Angoulême, offrant de nombreux et agréables sentiers pédestres et des zones de détente.

Le Parc de Miribel-Jonage (Lyon, Auvergne-Rhône-Alpes)
Ce parc forestier de 2 200 hectares est situé à quelques kilomètres de Lyon, avec une forte prédominance de forêts, prairies et lacs.

La Forêt de Bondy (Seine-Saint-Denis, Île-de-France)
Ancienne forêt royale, cette forêt urbaine se trouve dans une zone densément peuplée de la banlieue parisienne.

La Forêt des Landes de Gascogne (Bordeaux, Nouvelle-Aquitaine)
Bien que cette forêt soit en partie rurale, certaines sections s'approchent de la métropole bordelaise, formant une ceinture verte en sa périphérie.

Quelle est la plus grande forêt urbaine d'Europe et du monde ?

La forêt urbaine d'Olsztyn, située dans la ville d'Olsztyn, en Pologne, est un espace naturel de 1 400 hectares d'une grande importance écologique et sociale. Sa vaste superficie offre aux habitants et aux visiteurs un lieu de détente et de loisirs tout en jouant un rôle crucial dans la régulation du climat urbain. La forêt aide à purifier l'air, à réduire les bruits de la ville, et à préserver la biodiversité locale. En plus de ses fonctions écologiques, elle est un lieu prisé pour les randonnées, le cyclisme et d'autres activités de plein air, favorisant ainsi une connexion entre les citadins et la nature. Les autorités locales ont mis en place des initiatives pour préserver ce précieux patrimoine vert face à l'urbanisation croissante.

Quant à la plus grande forêt urbaine du monde, il s’agit de la forêt de Tijuca à Rio de Janeiro, au Brésil. Avec une superficie de plus de 3 953 hectares, elle se situe au cœur de cette métropole et représente un exemple impressionnant de restauration environnementale, puisqu’elle a été en grande partie reboisée au XIXe siècle pour contrer la déforestation et protéger les sources d'eau de la ville. La forêt de Tijuca est un parc national et offre un environnement tropical au sein de l’une des plus grandes villes du monde, attirant des millions de visiteurs chaque année pour ses paysages et sa biodiversité.

Quels sont les avantages et les inconvénients d'une forêt urbaine ?

Les grands avantages de la forêt urbaine

L'amélioration de la qualité de l'air : les arbres captent le CO² et les particules fines, contribuant à purifier l'air en milieu urbain.

La réduction des îlots de chaleur : en créant des zones d'ombre, les forêts urbaines contribuent à rafraîchir les villes, en période estivale et de canicule plus encore.

La biodiversité favorisée : elles abritent une flore et une faune variées, même en milieu urbain.

Le bien-être des habitants : elles offrent des espaces de détente, de promenade et de loisirs en plein air, améliorant ainsi la qualité de vie.

La gestion des eaux de pluie : les forêts absorbent l'eau de pluie et limitent ainsi les inondations.

 

Pour aller plus loin : Un immeuble-forêt pour lutter contre la pollution en Chine

 

Les inconvénients de la forêt urbaine

Un entretien coûteux : les forêts urbaines nécessitent un entretien régulier pour garantir leur accessibilité et leur sécurité.

Les conflits d'usages : avec la pression urbaine, des conflits entre la protection de ces espaces et les projets immobiliers ou d'infrastructure peuvent apparaître.

Les risque d'incendies : en milieu urbain, les incendies sont logiquement plus dangereux à cause de la proximité des habitations et des infrastructures.

Comment bien planter une forêt urbaine ? 

Planter une forêt urbaine requiert une approche rigoureuse pour garantir la viabilité des écosystèmes, la biodiversité et la durabilité du projet sur le long terme. Une des méthodes les plus efficaces pour ce type de projet est la méthode Miyawaki, qui permet de créer des forêts denses et résilientes sur de petites surfaces en milieu urbain.

L'indice Canopée et la mesure de la couverture végétale sont également des outils clés pour évaluer l'efficacité et la contribution de ces forêts urbaines au cadre de vie et à la protection de l'environnement. Zoom sur ces notions essentielles :

La méthode Miyawaki : planter une forêt urbaine dense et résiliente

La méthode Miyawaki, développée par le botaniste japonais Akira Miyawaki, repose sur des principes écologiques basés sur la restauration des forêts naturelles. Elle se distingue par une approche dense et accélérée de la plantation, favorisant une croissance rapide et durable de la forêt. Voici les principales étapes pour bien planter une forêt urbaine selon cette méthode.

Étape 1 - Une analyse du sol et une bonne préparation

La première étape consiste à analyser le sol pour comprendre sa composition, son acidité et sa capacité à retenir l'eau. Des amendements naturels (compost...) peuvent être ajoutés pour améliorer la qualité du sol et offrir un environnement fertile aux plantes.

Étape 2 - Le choix des espèces locales

La clé de la méthode Miyawaki est de sélectionner des espèces locales, adaptées au climat et à l'écosystème régional. On privilégie les espèces locales pour rétablir un équilibre écologique. Les plantations comprennent plusieurs couches de végétation : des arbres de grande taille, des arbres moyens, des arbustes et des plantes herbacées, créant ainsi une riche biodiversité.

Étape 3 - La densité de plantation

Contrairement aux forêts traditionnelles, les arbres dans une forêt pensée avec la méthode Miyawaki sont plantés très densément, à raison de 3 à 5 plants par m². Cette proximité favorise une compétition entre les plantes, accélérant leur croissance et les forçant à chercher la lumière rapidement. En quelques années, la forêt prend une forme dense et mature, atteignant une croissance qu'une forêt naturelle mettrait plusieurs décennies à atteindre.

Étape 4 - L'absence de gestion intensive

Une fois plantée, la forêt n'a besoin que d'un entretien minimal. Les interventions humaines sont réduites, misant sur la régénération naturelle et la robustesse des plantes. Après environ 3 ans, la forêt devient complètement autonome.

L'indice Canopée : un outil de mesure essentiel

L'indice Canopée est une mesure utilisée pour évaluer la couverture végétale des arbres dans une zone urbaine. Il représente la proportion de la surface au sol couverte par les cimes des arbres. Cet indice est important car il permet de mesurer l'impact écologique d'une forêt urbaine, notamment sa capacité à :

  • Réduire les îlots de chaleur : plus l'indice Canopée est élevé, plus la forêt offre des zones d'ombre, réduisant ainsi les températures urbaines, en période estivale notamment.
  • Capturer le carbone : un fort indice Canopée indique une capacité élevée de séquestration du CO², participant à la réduction des gaz à effet de serre.
  • Filtrer l'air et améliorer la qualité de vie : les cimes des arbres captent les particules fines et autres polluants présents dans l'air, améliorant ainsi la qualité de l'air, de vie et par positive répercussion la santé des citadins.

 

L'objectif est ainsi de maximiser cet indice pour augmenter les bénéfices écologiques et sociaux. des forêts urbaines. La surveillance de l'indice Canopée dans les années suivant la plantation permet de vérifier l'évolution et l'efficacité de la forêt.

Mesure de la couverture végétale : évaluer l'impact de la forêt urbaine

La couverture végétale est également un indicateur clé pour suivre l'évolution d'une forêt urbaine sur le long terme. Elle inclut dans son calcul la quantité de végétation présente au sol, des herbacées aux grands arbres, et aide à quantifier l'impact environnemental de la forêt.

Les outils technologiques tels que les drones, les images satellites ou les capteurs LiDAR permettent de mesurer la couverture végétale et d'observer son évolution en temps réel.

Les bénéfices environnementaux

Une couverture végétale dense révèle plusieurs avantages écologiques :

  • Une meilleure gestion des eaux de pluie : le sol des forêts urbaines absorbe l'eau de pluie, réduisant les risques d'inondation et de ruissellement dans les villes. Les sols des forêts sont en effet perméables.
  • L'augmentation de la biodiversité : une plus grande variété de plantes attire une faune diversifiée (insectes, oiseaux, petits mammifères...), contribuant à l'équilibre de l'écosystème.
  • La réduction des émissions de gaz à effet de serre : plus il y a de végétation, plus il y a de captation de CO².

 

Une analyse sur le long terme

La mesure de la couverture végétale permet également d'observer l'évolution dans le temps de la forêt urbaine. En suivant les tendances, les gestionnaires peuvent ajuster leurs pratiques pour garantir la pérennité de la forêt, favoriser certaines espèces ou renforcer la résilience face aux conditions climatiques changeantes.

Pour aller plus loin : quel est le principe d'une micro-forêt ? Quelles différences avec une (mini)forêt urbaine ?

Le concept de micro-forêt, popularisé par le botaniste japonais Akira Miyawaki, repose sur l'idée de planter de petites forêts sur de très petites surfaces en milieu urbain, parfois sur des parcelles aussi réduites que 100 m². Ces forêts sont densément plantées avec des espèces locales, selon des principes d'écologie forestière naturelle et avec comme objectif de maximiser la biodiversité et la résilience de l'écosystème.

Les différences entre forêt urbaine et micro-forêt :

  • La taille/superficie : les micro-forêts sont beaucoup plus petites, généralement de quelques dizaines à quelques centaines de mètres carrés, tandis que les forêts urbaines peuvent s'étendre sur plusieurs hectares.
  • La densité : les micro-forêts sont extrêmement denses en plantation, avec plusieurs couches végétales (arbres, arbustes, plantes herbacées...)
  • La vitesse de croissance : grâce à la densité et aux méthodes de plantation spécifiques, les micro-forêts croissent encore plus rapidement que les forêts urbaines.

 

Ces micro-forêts sont une solution pratique pour les zones urbaines densément peuplées où l'espace est limité, trop limité pour accueillir des forêts urbaines plus grandes.

La végétation au cœur des villes, comment l'immobilier neuf intègre la nature en milieu urbain ?

Face aux enjeux climatiques et à la demande croissante des citoyens de voir plus de nature en ville, les projets immobiliers neufs font la part belle à la végétation. Comment ? Grâce à certaines tendances qui ont fait leurs preuves :

Des toitures végétalisées : les immeubles récents sont parfois coiffés de toitures végétalisées, permettant d'améliorer l'isolation thermique du bâti tout en contribuant à la biodiversité.

Des façades vertes : de plus en plus de bâtiments intègrent des murs végétalisés, pour l'esthétique oui, mais aussi pour capter les polluants des milieux urbains et pour participer à la réduction des îlots de chaleur.

La création  et l'intégration de parcs résidentiels : dans les villes, les projets immobiliers neufs incluent le plus souvent des espaces verts communs pour les résidents, qu'il s'agisse de jardins partagés, de potagers ou même dans de plus rares cas de petites forêts réservées à l'ensemble résidentiel.

 

Pour aller plus loin : Fini le béton, les promoteurs passent à la végétalisation !

Vous souhaitez profiter d'un espace vert en cœur de ville ? D'un jardin commun ou d'un jardin privatif dans le prolongement de votre logement neuf ? Découvrez notre catalogue de programmes immobiliers neufs qui font la part belle à la végétation.   

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