La saison des jardins est déjà largement entamée ! Printemps, été, quel plaisir de vivre dehors et de profiter des extérieurs. Vous avez un jardin ? Une pelouse ? Quelle chance ! Pas toujours nous direz vous, surtout quand vient l’heure de la tonte, quasiment hebdomadaire aux beaux jours. Bonne nouvelle : le gazon sauvage a la cote et plus encore, il est désormais conseillé d’arrêter de tondre sa pelouse. Mais pour quelles raisons ? Pourquoi laisser votre gazon vivre et pousser à sa guise ? Premier élément de réponse : la biodiversité. Et il y a en a d’autres. On vous explique pour peut-être ranger votre tondeuse ces prochaines années.
Pourquoi ne plus tondre sa pelouse, éviter ou ne pas tout tondre ?
Une bonne raison écologique de ne pas tondre sa pelouse : les animaux font leur nid
Si chaque année vous tondez votre pelouse minutieusement, vous ne le savez certainement pas. Mais votre gazon est une véritable terre d’accueil pour les animaux. Si vous délaissez votre tondeuse, vous allez rapidement vous en rendre compte. Les oiseaux y feront leurs nids, les lézards, les hérissons ou encore les criquets y construiront leurs abris. Une pelouse haute participe pleinement à la protection des lieux naturels de reproduction à la fois pour les insectes et pour les animaux. Un cours de faune et de flore à ciel ouvert pour vos enfants et des heures d’observation en perspective.
Arrêter la tonte de sa pelouse : une réserve pour les insectes pollinisateurs
Avez-vous déjà admiré la diversité de fleurs et de plantes qui poussent dans une pelouse haute ? Pour n’en citer que quelques-unes, les pissenlits, les pâquerettes, les trèfles ou encore les orties et les coquelicots sont d’inépuisables ou presque réservoirs pour les insectes pollinisateurs. Si vous tondez votre gazon, ces végétaux sont eux-aussi supprimés. Les abeilles, guêpes, bourdons et papillons sont donc privés de nourriture.
Pourquoi ne pas tondre en mars, avril, mai, juin, juillet... Des mois sans tondeuse : la biodiversité à l’honneur
Optez pour la tonte différenciée pour préserver et favoriser la biodiversité dans votre jardin. Comment ? Il vous suffit de ne tondre qu’une petite partie de votre pelouse. L’autre sera laissée sauvage. Autre possibilité, réaliser une tonte (très) haute pour laisser de l’espace à la faune locale. Le plus ? Amusez-vous en créant des allées tondues et d’autres non, en alternant zones hautes et zones basses, créez des espaces champêtres et colorés… Effet esthétique assuré.
Arrêter de tondre le gazon : lutter contre la sécheresse
En été, la pelouse a vite tendance à sécher. Plus elle est courte plus les rayonnements du soleil sont importants et vont atteindre les racines, la base du gazon. Le pelouse jaunit, elle se dessèche et l’eau s’évapore. Au contraire, les herbes hautes gardent l’humidité des rosées et préservent votre jardin de la sécheresse. Vous avez donc tout intérêt à regarder la météo avant de tondre : en période de canicule, on laisse définitivement la tondeuse au garage.
Arrêter de faire tondre sa pelouse : participer à l’observation de la biodiversité
En plus de préserver la biodiversité, vous allez pouvoir l’observer. Votre pelouse sauvage vous permet de faire de votre jardin un observatoire pour la biodiversité. Vous pourrez notamment prendre part à diverses actions scientifiques telles que le comptage des papillons avec la Fédération CPN (Fédération Connaître et Protéger la Nature). Une enquête sur les insectes peut également vous être proposée par le biais de l’Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE). Pour plus d’informations sur les différents observatoires de la biodiversité implantés sur votre territoire, rendez-vous sur le site OPEN ou Observatoires Participatifs des Espèces et de la Nature.
L’éco-habitat amène une vision différente de la pelouse : ne pas vouloir tondre sa pelouse au printemps
Pourquoi il ne faut pas tondre la pelouse ? Comment éviter de couper l'herbe ?
Vous l’avez compris, il y a de nombreuses bonnes raisons de ne pas ou de peu tondre votre pelouse. Le plus important est de changer la vision de ce jardin affectionné des petits et des grands mais traditionnellement “trop lisse”. On aime jouer, se prélasser, manger… sur la pelouse quand arrivent les beaux jours. Après les périodes de confinement troublées, le jardin est devenu une pièce à part entière, un espace en plein air ô combien prisé pour lequel de nombreux citadins sont prêts à déménager.
Mais alors que la traditionnelle pelouse verdoyante et tondue à la perfection a longtemps fait rêver, les visions changent, elles évoluent en fonction des envies, des besoins et des préoccupations environnementales. Les traitements anti mauvaises herbes et anti mousse n’ont plus les faveurs. Les polluants herbicides encore moins. La pelouse type stade de foot n’est plus un idéal, loin de là. Les herbes sont désormais foisonnantes, les jardins luxuriants, vivants, inégaux dans leurs hauteurs. La pelouse est tondue moins souvent ou beaucoup plus haute, se faisant véritable régulateur d’humidité. La terre reste humide, évitant la sécheresse et souffrant moins de la canicule.
Vous avez envie d’innover dans votre jardin ? Des alternatives naturelles (c’est important) existent en lieu et place du traditionnel gazon. Exit le gazon synthétique, exit le gazon aseptisé, bonjour les plantes vivantes qui couvrent le sol. Une idée concrète ? Le gazon de Mascareignes ou encore la pelouse rustique. Renseignez-vous en fonction de votre localisation, du climat, du type de terre... Vous avez la chance de vivre à la campagne entouré de champs ? Attendez quelques années et vous verrez votre pelouse envahie par les végétaux locaux, plantés par le vent au fil des saisons.
Enfin, la prairie fleurie fait des merveilles le long d’un mur, aux abords d’une terrasse ou dans toutes les zones difficiles à tondre. Esthétique, elle vous fait gagner temps et énergie : elle ne nécessite aucun entretien si ce n’est un fauchage à la fin de l’été pour assurer la bonne santé de vos végétaux. Elle se renouvelle seule pour la saison suivante.
Une anecdote éco-habitat pour terminer. Une ONG britannique a tout simplement demandé d’arrêter de tondre les pelouses au mois de mai pour préserver la biodiversité. Cette requête est depuis suivie par de nombreux citoyens soucieux de prendre soin de leur environnement. Ils sont également invités à compter les fleurs qui apparaissent dans leur jardin et à les recenser sur le projet « No Mow May », littéralement « Pas de tonte en mai ». Le mois de mai passé, les jardiniers peuvent tondre mais peu tout en laissant une grande partie de leur jardin à l’état sauvage.
Un mouvement très remarqué de l’autre côté de la Manche qui a aussi ses défenseurs en France. Les particuliers utilisent de moins en moins leurs tondeuses et, plus encore, certaines localités décident de laisser des zones de parcs et jardins en ville pousser librement. Petits et grands sont alors ravis de profiter d’espaces naturels sauvages, havres de paix et de ressourcement en milieu urbain.
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Et vous ? Avez-vous rangé votre tondeuse cette année ? Que pensez-vous de la tonte raisonnée ou de l’abandon total de pelouse coupée ?