L’éco-PTZ en résumé
L'éco-PTZ existe depuis une dizaine d'années et de nombreux ménages y ont déjà eu recours, environ 25 000 ménages par an actuellement.
Comment ça marche ? L'éco-PTZ commence par une convention établie entre l'État et une vingtaine d'établissements privés prêteurs. Les banques mettent en place le prêt, l'État paie les intérêts. Le bénéficiaire n'a aucun frais particulier. Il doit réaliser les travaux dans les trois ans à compter de la date d'émission de l’offre de prêt. Le montant de l’éco-PTZ est d'un montant maximum de 30 000 € remboursable en 10 voire 15 ans. Le bénéficiaire doit avoir recours à un artisan labellisé RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) pour en bénéficier. L'éco-PTZ peut financer jusqu'à 40 % des travaux dans les zones tendues ou non dans l'ancien et 20 % ailleurs pour les logements neufs. Il s'adresse aussi bien aux propriétaires, aux bailleurs qu'aux locataires.
En 2019, la condition de bouquet de travaux disparaît de l’éco-PTZ
Actuellement et jusqu'au 31 décembre 2018, pour être éligibles à l'éco-PTZ, les travaux doivent soit viser une amélioration énergétique significative (arriver à 150 kWhEP/m²/an pour un logement qui en consommait plus de 180 avant travaux ou 80 kWhEP/m²/an pour une habitation qui en consommait moins de 180 avant travaux). Soit les travaux doivent porter sur 2 des 6 opérations éligibles suivantes, ce que l'on appelle aussi un bouquet de travaux :
• isolation performante de la toiture ;
• isolation performante des murs donnant vers l’extérieur ;
• isolation performante des portes et des fenêtres donnant sur l’extérieur ;
• installation ou remplacement d’un chauffage ou d’une production d’eau chaude sanitaire ;
• installation d’un chauffage utilisant les énergies renouvelables ;
• installation d’une production d’eau chaude sanitaire utilisant les énergies renouvelables.