Pourquoi l’achat immobilier en Nouvelle-Zélande est interdit aux étrangers ?
Cela fait plusieurs années que la situation est en train de s’enliser et que l’achat immobilier en Nouvelle-Zélande devient de plus en plus compliqué. Avec des prix qui s’envolent, les Néo-Zélandais ont bien du mal à suivre et à débourser les montants nécessaires pour devenir propriétaire. Les prix de l’immobilier dans le pays sont aujourd’hui parmi les plus hauts du monde mis en parallèle avec le salaire moyen des habitants. Le Real Estate Institute de Nouvelle-Zélande a relevé des prix moyens de 318 000€ pour un bien immobilier en Nouvelle-Zélande. Montant qui grimpe à 483 900€ en moyenne à Auckland.
Mais pourquoi en est-on là ? Dans un premier temps à cause d’acheteurs venus d’ailleurs, de la Silicon Valley surtout. Riches et en quête de tranquillité, ils ont acheté des propriétés à prix d’or pour en faire leur résidence secondaire.
Sont ensuite arrivés les acquéreurs chinois qui ont pris la main sur de nombreux biens en offrant davantage que les citoyens ne pouvaient assumer.
Et les chiffres vérifient la tendance. Des études ont en effet été menées. Aujourd’hui, 3% des biens néo-zélandais sont la propriété d’acheteurs étrangers. Un pourcentage qui atteint les 22% dans le centre d’Auckland selon The Telegraph.
Les Néo-Zélandais veulent retrouver leur patrimoine immobilier
C’est en analysant cette tendance que le ministre du Logement David Parker a affirmé « Nous sommes ici aujourd’hui pour faire un pas vers la restauration du rêve néo-zélandais d’accès à la propriété. C’est le droit de naissance des Néo-Zélandais d’acheter des biens immobiliers à des prix convenables ». Autant dire que le gouvernement donne désormais la priorité à ses citoyens avec l’adoption de cette nouvelle loi.
Des exceptions à la règle
Mais comme toute règle, la loi sur l’achat immobilier en Nouvelle-Zélande a ses exceptions. Les étrangers ne sont pas tout à fait interdits d’acquisition. Ceux qui possèdent le statut de résidents auront toujours le droit de devenir propriétaire, tout comme les Singapouriens et les Australiens, accord de libre-échange prévalant.
Evidemment, les étrangers qui possèdent déjà un logement en Nouvelle-Zélande ne seront pas démis de leur propriété.
Quant aux acheteurs et investisseurs venus d’Outre-Mer, ils seront autorisés à réaliser un achat immobilier en Nouvelle-Zélande dans le cadre d’un hôtel ou d’un immeuble.
Une loi critiquée pour l’achat immobilier en Nouvelle-Zélande
Comme toute réforme majeure, cette loi a ses détracteurs. Ses opposants la jugent inefficace et non nécessaire. Ils semblent même qu’ils soient soutenus par le Fonds monétaire international. Ce dernier a demandé au gouvernement néo-zélandais de réétudier l’utilité de son texte.
Qu’en pensez-vous ? Pour ou contre cette solution radicale ? Pensez-vous qu’elle puisse réellement faire baisser le coût de l’immobilier en Nouvelle-Zélande ?