Le 23 avril dernier, à l’occasion du 400ème anniversaire de la mort du dramaturge anglais, le groupe Knight Frank a réalisé une surprenante étude. Spécialiste en conseil immobilier, il a mis en parallèle les prix de l’immobilier et leur évolution sur un an des lieux les plus emblématiques des pièces de Shakespeare. Son œuvre prend en effet comme théâtre de nombreuses villes européennes, de l’Angleterre en Italie en passant par la Grèce et l’Espagne.
« Nul n’est prophète en son royaume »
Sans grande surprise, c’est à Elseneur, quartier du nord de Copenhague, que les prix de l’immobilier ont le plus augmenté. Décor d’Hamlet, ils affichent une hausse de +14,1% sur une année. Direction Londres ensuite pour admirer Richard III. Le quartier de Tower Hamlets a subi une augmentation des prix de 12,6%. Vient ensuite la ville de Douvres, scène du Roi Lear et son bond de +9%. Enfin, dans la ville natale du dramaturge, Stratford-upon-Avon, la hausse des prix de l’immobilier est de +3,1% sur une année.
Parlons chiffres à présent. Selon le registre foncier britannique (Land Registry), il fallait en 2015 débourser 275 000 livres sterling (357 400€) à Stratford-upon-Avon pour acheter une maison, contre 530 880 livres (690 000€) dans le quartier de Tower Hamlets.
Du côté d’Elsener, le prix moyen au m² était affiché à 23 426 couronnes danoises en 2015 (3 148€/m²) selon l’association Danish Mortgage Bank.
Shakespeare n’épargne pas la baisse des prix de l’immobilier
Mais si célèbre soit le dramaturge, il n’a pourtant pas réussi à enrayer la baisse des prix de l’immobilier dans certaines villes. Venise et Rome les ont respectivement observés baisser de 3% et 3,6% alors qu’elles ont vu se jouer Jules César, Othello ou encore le Marchand de Venise. Enfin, Athènes, sublime décor de Songe d’une nuit d’été, note un repli de 4,8% sur une année.