Entre rêve et réalité, entre utopie et marché compliqué, les tendances de l’immobilier neuf nées de la crise sanitaire qui continue à impacter le secteur peuvent-elles se maintenir ou non dans le temps ? Quelles sont les évolutions ou tout simplement les directions amenées et prises par l’immobilier neuf au cours de ces douze derniers mois, un temps suffisant pour tirer quelques conclusions.
Les programmes immobiliers neufs des villes moyennes ont le vent en poupe
En observant les mouvements à l’annonce de ce nouveau confinement 2021, l’on peut raisonnablement penser que les Français, les Franciliens notamment, ont tendance à déserter les grandes villes depuis quelque temps. Ces mêmes mouvements font dire à certains que la métropolisation annoncée pourrait être complètement chamboulée. Mais les villes moyennes ont-elles vraiment la cote ? Les intentions des particuliers qui annoncent 25% de volonté de déménagement selon le dernier baromètre de Villes de France sont-elles exactes ?
La réponse est faite de nuances. Oui, certains particuliers mettent le cap sur des villes plus petites, moins oppressantes pour vivre (en location comme en propriété) et plus verdoyantes aussi. Ces foyers sont le plus souvent des Parisiens qui souhaitent quitter la capitale pour se mettre un peu plus au vert et jouir d’une plus grande tranquillité. Mais cette tendance avait déjà débuté avant-même le premier confinement. La crise sanitaire n’a donc fait qu’accélérer ce type de projet immobilier.
Dans les faits, ce sont des villes situées à une ou deux heures de Paris qui sont plébiscitées. On pense notamment aux programmes immobiliers neufs à Angers, aux programmes immobiliers neufs à Le Mans ou encore aux programmes immobiliers neufs à Reims. L’avantage est évidemment de profiter des atouts d’une ville bien développée, proche de Paris tout en bénéficiant de plus de m² et, très souvent, d’un espace extérieur, avantage majeur de l’immobilier neuf.
Bon à savoir : sans quitter complètement l’Ile-de-France, nombre de particuliers se sont tournés vers des villes porteuses de la région en misant sur les programmes immobiliers neufs à Clichy par exemple mais aussi sur d’autres villes de la petite couronne. La question de budget est évidemment partie prenante dans cette décision. Le territoire francilien est sans surprise plus coûteux que celui d’Angers ou du Mans.
Il faut cependant rester modéré dans les propos. Il n’est pas donné à qui veut de tout quitter pour se positionner sur un programme immobilier neuf dans les Bouches-du-Rhône, au bord de la plage ou même sur un programme immobilier neuf en Normandie. Si la tendance et les envies sont réelles, réunir toutes les conditions pour changer de vie n’est pas évident (télétravail à 100% ou presque, famille dont les deux membres peuvent travailler à distance…). Disons que l’on assiste aujourd’hui davantage à une progression de ce type de projet immobilier neuf qu’à une réelle explosion.
Dans ce contexte, les résidences secondaires dans et autour des petites et moyennes villes tireront certainement leur épingle du jeu.
La digitalisation à l’honneur dans l’immobilier neuf
Au printemps dernier, lors du premier confinement, le secteur de l’immobilier neuf s’est retrouvé à l’arrêt quasi-complet. Personne ne pouvait anticiper une telle situation de crise et les professionnels se sont trouvés pris au dépourvu. Plus de clients, plus de ventes, plus de visites, plus de signatures de contrat de réservation ; bref, une catastrophe.
Mais le domaine de l’immobilier, neuf comme ancien, a très rapidement réagi, fort des dernières solutions en cours de test, de développement ou déjà adoptées dans certaines entités. La digitalisation s’est donc invitée et déployée beaucoup plus rapidement que prévu dans les étapes de l’immobilier neuf. La signature électronique à distance a par exemple été rendue possible via le décret d’avril 2020. Les bulles de ventes ont laissé place au parcours digital et les rencontres de signature en face à face à des signatures dématérialisées. Les rendez-vous à distance se sont également multipliés pour maintenir l’activité et permettre aux particuliers de mener leur projet immobilier neuf en bénéficiant d’un accompagnement identique au présentiel.
Le second confinement à l’automne a ainsi prouvé que la digitalisation était bien en place et les ventes ont ainsi pu se dérouler malgré le télétravail des acteurs de l’immobilier neuf et les restrictions imposées par la crise sanitaire. Visioconférence, signature dématérialisée et showroom virtuel sont aujourd’hui des impératifs du secteur.
Mais une vente 100% virtuelle est-elle vraiment possible ? Vous rêvez d’acheter un bien immobilier neuf depuis votre canapé ? C’est possible, d’autant dans le cas d’un achat sur plan avec visite en 3D. Vous pouvez ainsi vous projeter dans votre futur logement neuf. Cependant, une promenade dans le secteur pour observer les lieux d’implantation du programme immobilier neuf choisi est préférable. Le chantier se trouve à moins de 10 kilomètres ? Profitez-en pour prendre l’air !
Il est évident que la digitalisation est une tendance qui perdurera dans le temps pour et dans le secteur de l’immobilier neuf. Les nouvelles technologies sont un atout majeur pour les professionnels et permettent d’accélérer et de fluidifier les étapes de l’achat immobilier neuf. A la clé, une plus grande productivité et un meilleur suivi pour les professionnels. Cependant, le virtuel ne convient pas à tous les acheteurs et nombreux sont ceux qui affectionnent le contact physique pour mener leur projet. La digitalisation est donc une tendance pérenne mais qui, sur le long terme, ne se suffit pas à elle-même.
L’impact du télétravail sur l’immobilier neuf
Le télétravail reste très certainement l’une des grandes questions en suspens : va-t-il perdurer en l’état une fois la crise sanitaire dépassée ? Si certaines entreprises ont déjà annoncé ne jamais revenir au 100% présentiel, d’autres ne l’entendent pas de cette oreille. Certains métiers ne se prêtent tout simplement pas à ce mode de fonctionnement sur le très long terme. Les salariés quant à eux souhaitent majoritairement une semaine divisée en périodes de télétravail et en périodes de travail au bureau. L’on peut donc penser qu’après la pandémie, les habitudes de télétravail ne seront plus jamais les mêmes qu’avant la crise.
Un déploiement du télétravail qui a des conséquences sur l’immobilier de bureaux mais également sur l’immobilier neuf résidentiel. Les particuliers ont davantage de stricts critères lors du choix du futur logement et l’immobilier neuf répond souvent à leurs besoins. Prenons l’exemple de l’espace extérieur même en ville, de la pièce modulable qui se transforme en bureau, des pièces optimisées mais également des logements peu énergivores, plus encore depuis que nous y passons davantage de temps.
Si tous les salariés ne resteront pas au plein télétravail, les nouveaux besoins existent et sont aujourd’hui pris en compte par les promoteurs/constructeurs. Le marché immobilier neuf est donc profondément transformé par cette période bouleversée.
Les acquéreurs en quête d’immobilier neuf
Avant la pandémie, les acheteurs étaient déjà friands des logements neufs pour différentes raisons. Les avantages de l’immobilier neuf sont en effet nombreux. S’ajoutent à ceux cités dans les lignes précédentes de pratiques commodités (garage, parking, cellier, local à vélos…), des espaces communes destinés à favoriser les échanges entre voisins (terrasses partagées, potagers partagés, locaux de bricolage…) mais aussi des aides à l’achat propres à l’immobilier neuf comme le PTZ ou Prêt à Taux Zéro ou la TVA réduite. Ces boosters d’accession couplés aux taux de crédit immobilier au plancher mènent les particuliers à se positionner pour devenir propriétaire rapidement. La demande est donc soutenue sur le marché immobilier neuf.
Et vous ? Avez-vous un projet immobilier neuf pour cette année ? Volonté née avant la crise sanitaire ou impulsée par cette dernière ?