Le Président de la République a fait du logement social l’une de ses priorités. Il souhaite notamment que l’évolution de la situation des locataires les oblige à quitter leur logement dans certains cas. En parallèle, une locataire mène un combat acharné depuis plusieurs années pour obtenir… un appartement social plus petit !
Un logement social adapté au profil du locataire
C’est la volonté de l’actuel gouvernement. Le maintien à vie dans un logement social doit prendre fin pour Emmanuel Macron. Pour cela, la situation des locataires sera passée au crible et réévaluée tous les six ans. Si un enfant quitte le logement familial par exemple, ses parents pourront être contraints de délaisser l’actuel pour vivre dans plus petit. Les revenus du ménage seront également examinés, principe déjà appliqué aujourd’hui. Jusque-là, rien d’anormal, tout semble même plutôt logique…
Quand une locataire veut quitter son logement social
Et pourtant, certaines actualités immobilières viennent mettre à mal ces bonnes volontés affichées. C’est le cas de cette locataire, Naïma 58 ans qui, depuis 2009, souhaite quitter son logement social. Situé à Antony, cet appartement de 110m² est devenu trop grand et trop cher avec ses quatre chambres et ses deux salles de bains. Ses trois enfants ont quitté le domicile familial et Naïma est séparée de son conjoint, une telle typologie ne présente donc aucun intérêt pour elle.
Le problème ? Le loyer de ce grand appartement lui demande de reverser la quasi-totalité de ses ressources. Et la bailleur, Antony Habitat, semble faire la sourde oreille alors même qu’il a des milliers de demandes de logement social en attente.
Pourquoi le bailleur bloque la situation ?
Si Naïma ne parvient pas à changer de logement, c’est parce qu’elle est toujours mariée selon Antony Habitat. Son époux est en effet toujours mentionné sur le bail. La réglementation impose donc qu’il demande lui aussi à changer de logement social. La situation est ainsi au point mort depuis 2009 car la locataire actuelle affirme ne plus avoir aucune nouvelle de son mari. Mais selon le bailleur, une fois que Naïma aura contacté son mari « on réagira très vite et on la relogera » (Source : Le Parisien).
Après 8 ans d’attente et de demande de relogement, on peine aujourd’hui à y croire… Espérons donc que le mari de Naïma refasse surface ou que le bailleur social entende raison et se penche vraiment sur la situation !