Facebook n’est évidemment plus à présenter sur la toile. Avec ses 1,13 milliard d’utilisateurs dans le monde, le réseau social a un fonctionnement bien rôdé. Et l’engouement planétaire pour la plateforme a évidemment ses contreparties. Installé en Californie, dans la Silicon Valley, Facebook est aujourd’hui responsable, en grande partie, de la crise immobilière qui sévit dans le secteur. Alors pour se racheter, Marck Zuckerberg propose de nouvelles solutions.
Facebook, un voisin pas toujours idéal
Alors que l’implantation de Facebook dans la Silicon Valley a entraîné une forte hausse des prix de l’immobilier depuis plusieurs années (+89% pour les loyers des T1 en 5 ans selon le cabinet de conseil Keyser Marston Associates), nombreux sont les salariés qui ne peuvent plus se loger dans les environs. Certains doivent effectuer 80 kilomètres aller, 80 kilomètres retour pour venir travailler. Ils ont en effet été obligés d’aller vivre dans des banlieues éloignées. 70 000 personnes à revenu faible ou modéré ont fait ce choix ces derniers mois.
La solution trouvée par Facebook pour résoudre la crise immobilière
Face à cette situation, deux associations californiennes ont demandé à Facebook de construire des habitations pour les foyers les plus modestes. Et Mark Zuckerberg a répondu positivement à la requête. En parallèle de l’agrandissement de son siège de Menlo Park, Facebook construira plus de 1 500 logements dont 15% seront dédiés aux foyers aux ressources les plus faibles. Facebook souhaite également pallier le problème de saturation des services publics (transports en commun et routes notamment).
Mais attention, l’agrandissement du siège entraînera également l’arrivée de 6 500 nouveaux salariés. Pas sûr donc que les infrastructures proposées soit suffisantes.