Depuis le 21 juillet 2016, la garantie Visale est étendue à tous les jeunes de moins de 30 ans. La ministre du Logement Emmanuelle Cosse et les partenaires sociaux ont en effet signé plusieurs avenants à cette convention établie entre l’UESL-Action Logement et l’État. L’élargissement du dispositif interviendra à l’automne 2016 au plus tard.
Le dispositif Visale : rappel
La garantie Visale est un dispositif qui sécurise la location, pour le bailleur comme pour le locataire. Il s’agit d’un engagement entièrement gratuit pour les deux parties qui permet de couvrir les loyers impayés en cas de problème temporaire. Qu’importe la cause, le propriétaire est assuré de toucher ses revenus locatifs dans les trois premières années du bail.
Point à retenir cependant : la garantie Visale ne prend pas en charge les dégradations locatives. Pour se prémunir de ce genre de problème, le propriétaire peut souscrire à titre personnel une assurance sans durée de temps.
Plus de bénéficiaires à la garantie Visale
L’extension est donc actée par Action Logement et par l’État : tous les jeunes de moins de 30 ans qui entrent dans un logement en location peuvent profiter de la garantie Visale. Chômeurs, salariés, non-salariés, étudiants à l’exception des jeunes non boursiers et encore rattachés au foyer fiscal de leurs parents, qu’importe la situation professionnelle du demandeur.
Et l’extension de la garantie Visale permet d’augmenter encore davantage le nombre de bénéficiaires. En effet, sur les 900 000 jeunes qui se tournent chaque année vers le parc locatif privé, 300 000 pourraient profiter du dispositif.
La garantie VISALE élargie entrera en vigueur le 30 septembre 2016 au plus tard.
Une initiative bienvenue
Jacques Chanut, président d’Action Logement, accueille cette initiative comme une très bonne nouvelle. Il explique que l’extension de la garantie VISALE vient répondre à un vrai besoin des jeunes « confrontés massivement à une double précarité ». « Cette catégorie de la population entre sur le marché du travail en majorité via des contrats précaires. Leurs ressources sont plus faibles et aléatoires. Ce sont des obstacles importants d’exercice de leur autonomie pour accéder à un logement dans le parc privé. »