Certaines start-ups pensent des solutions adaptées aux trentenaires sur le marché de l’immobilier à New York. Elles font aujourd’hui recette en surfant sur la vague de la cohabitation, mode d’habitat flexible apprécié par les jeunes actifs.
Des résidences partagées dans le paysage de l’immobilier à New York
New York a bien du mal à faire face aux différentes demandes de logements de tous ses habitants. Certaines start-ups ont vu là une opportunité et développent aujourd’hui de résidences partagées réservées aux trentenaires. Une solution qui permet de se loger à moindre coût et de manière très flexible. La plus grande ville américaine compte actuellement trois résidences partagées à Brooklyn dans le quartier de Williamsburg et une autre à Manhattan. D’autres devraient très prochainement voir le jour.
Le concept de la résidence partagée pour trentenaires
Ces nouveaux établissements pourraient être rapprochés des auberges de jeunesse. Mais ils sont cette fois uniquement réservés aux adultes. Les logements proposés sont meublés et possèdent une cuisine commune. Dans certains cas, la salle de bains est partagée.
Faire baisser le prix du logement
Le fondateur et directeur de la start-up « Common », Brad Hargreaves explique que « la génération des moins de 35 ans n’a jamais autant bougé d’une ville à l’autre aujourd’hui », il voulait donc permettre de trouver une solution logement flexible et moins coûteuse, dans une ville où les loyers sont exorbitants. Les chambres sont proposées par « Common » à un prix moyen allant de 1 600 à 1 800 dollars par mois en fonction de la localisation. Des montants inférieurs au prix moyen de l’immobilier à New York et notamment d’un studio qui se loue 2 158 dollars par mois.
Il est cependant à noter que les tarifs pratiqués dans ces résidences partagées sont légèrement plus élevés que ceux d’une colocation à Brooklyn. Mais aux locaux modernes s’ajoutent des conditions de location vraiment flexibles.
Le fonctionnement des résidences partagées
Les locataires des résidences doivent s’engager pour un minimum de trois mois. Au-delà, ils sont libres de faire ce que bon leur semble. « L'idée de départ était d'éviter tout ce qui pouvait générer des conflits dans une cohabitation traditionnelle », explique Brad Hargreaves.
Vivre en résidence partagée a également d’autres avantages comme un wifi gratuit, des produits de base fournis (papier toilette, épices pour cuisiner…). « Quand nous inaugurons une nouvelle résidence, nous la testons nous-mêmes, nous venons vivre ici pendant une semaine », affirme Danielle Robin, en charge des réseaux sociaux pour « Common ».
Certains établissements sont également dotés d’une salle de sport et d’une salle de cinéma. Une salle communautaire permet de rencontrer les autres résidents. Des activités communes (cours de cuisine, de yoga…) sont enfin proposées dans un but de socialisation clairement affiché.