Offres spéciales sur une sélection de programmes neufs jusqu'au 31 décembre 2024 !!! Profiter des Promos du moment !
Menu

Lexique de l'immo : habitat participatif VS inclusif VS partagé

Mis à jour le 0 Guides / Conseils
Icône du temps de lecture
Temps
de lecture

Habitat inclusif, habitat partagé et habitat participatif ont un point commun mais savez-vous lequel ? Ces trois formes de vivre ensemble reposent sur le même principe, celui du partage et de parties communes réfléchies et nombreuses accessibles à tous. Un lexique immo bien utile alors que vivre en communauté est une tendance en plein boom.

Qui sont les acteurs de l'habitat collectif ?

Si le socle de la communauté est commun aux trois types d'habitats collectifs précités, ses acteurs, ses constructeurs, ses occupants sont différents :

  • L'habitat participatif est pensé et construit par ses futurs occupants. Ils font appel aux corps de métiers dont ils ont besoins mais assurent la conception et la réflexion sur et de l'ensemble.
  • L'habitat inclusif est destiné à des personnes en situation de handicap ou de dépendance. Il est construit par des promoteurs privés, des promoteurs sociaux ou des collectivités.
  • L'habitat partagé est destiné à des occupants autonomes. Il est, comme l'habitat inclusif, construit par des promoteurs privés, des promoteurs sociaux ou des collectivités.

Du côté législatif, deux réglementations différentes s'appliquent. Les habitats participatif et partagé sont régis par la loi ALUR de 2014. Ils font cependant encore l'objet d'un vide juridique, souvent problématique. Quant à l'habitat inclusif, il est sous le sceau d'un régime juridique bien encadré par la loi ELAN d'octobre 2018.

Habitat participatif, inclusif et partagé au service des besoins des Français

Le désir des Français est aujourd'hui d'évoluer chez eux, de vieillir hors d'une maison de retraite. Et on ne peut pas leur en vouloir. Entre une chambre médicalisée et impersonnelle et un appartement confortable au sein d'un ensemble agréable, le choix est rapidement fait. Mais lorsque les personnes âgées deviennent dépendantes, nombreux sont les aidants, les familles qui ne voient d'autres options que l'EHPAD, que la maison de retraite. Il y pourtant différentes solutions pour tous les Français, qu'ils soient valides ou non, qu'ils soient dépendants ou non, qu'ils s'agissent de personnes âgées ou non. L'actualité immobilière en parle peu et les habitats inclusif, partagé ou participatif sont encore méconnus du grand public.
Autant de modes de logements collectifs qui permettent d'échapper à la solitude dont sont souvent victimes les seniors tout en gardant leur pleine liberté, cette liberté qui leur est chère révèle le baromètre de la Fondation Korian pour le Bien Vieillir. Selon les données récoltées, les Français voient ainsi leur chez eux comme l'endroit où ils sont libres de dormir, de manger, de recevoir, de pratiquer leurs loisirs…


Face à ce constat et ce besoin, les différents types d'habitats collectifs émergent, bien que timidement encore. Une grande partie des projets qui fleurissent en France est portée par les citoyens mais aussi par des associations, par des promoteurs publics et privés et des collectivités qui croient que les habitats partagé, participatif et inclusif sont l'avenir du logement autonome et responsable.

Qu'est-ce que l'habitat participatif ou partagé ?

Aussi appelé habitat groupé, partagé ou cohabitat, l'habitat participatif est un mode de vie qui fait la part belle au vivre à plusieurs et qui laisse un peu de côté les espaces individualisés. Les espaces partagés et communautaires sont à l'honneur même si les logements privés ne sont pas oubliés.


L'idée est simple : proposer des intérieurs plus petits et développer un maximum d'espaces partagés pour recevoir amis, familles mais aussi se retrouver avec les autres habitants et ne plus vivre seul dans son coin. Plus encore, cette mise en commun permet de faire des économies avec une multitude d'équipements étudiés en amont, intégration des énergies renouvelables en tête. Chaque habitant est un acteur majeur de son habitat participatif.


Si ce modèle tend à se développer chaque année davantage, il n'est cependant pas nouveau. Les premiers habitats partagés, participatifs, sont sortis de terre dans les années 70 en France, eux-mêmes inspirés des communautés édifiées au Danemark.


Ce type de projet est novateur, porteur, à condition que ses acteurs soient corps et âme impliqués. Actuellement, 150 habitats participatifs sont comptabilisés sur le territoire, mais certains ont laissé leur place à des copropriétés plus classiques, faute de porteurs de projets impliqués.


Mais il faut dire que mener le projet d'habitat participatif de bout en bout est une entreprise de longue haleine qui appelle plusieurs étapes :

  • Créer un collectif et, éventuellement, se faire accompagner par des experts comme Familles Solidaires.
  • Rechercher un terrain pour construire le projet immobilier neuf.
  • Dans le cas d'un habitat partagé, faire appel à un promoteur pour la construction de l'ensemble ou sa rénovation.
  • Animer le collectif et permettre à chaque futur occupant de se connaître.
  • Suivre les travaux.
  • Animer la communauté.

L'habitat participatif ne se voit pas imposer de régime spécial. Il peut donc être régi sous le sceau de la copropriété, de la SCI, du logement social… en fonction du projet immobilier.

La variante de l'habitat partagé accompagné

Voilà une forme d'habitat collectif que l'on connaît très peu : l'habitat partagé accompagné. Il s'agit d'une variante du participatif destinée à l'accueil des adultes en situation de handicap. Ces projets sont le plus souvent menés par des associations, des promoteurs privés ou encore des collectivités territoriales.


Dans ce cas précis, les occupants ne sont, le plus souvent, pas propriétaires de leur logement. L'ensemble appartient à la société en charge de son exploitation. Certains espaces sont ainsi sous-loués à des personnes dépendantes, qui ont également accès aux espaces communs.


L'habitat partagé accompagné permet aux porteurs de handicaps de profiter de la PCH ou Prestation de Compensation du Handicap et par conséquent, d'une prise en charge journalière sur leur lieu de vie en lieu et place des quelques heures individuelles et habituelles.


Il existe encore peu de projets immobiliers neufs d'habitat partagé accompagné en France au regard de la complexité de leur mise en place. Mais de nouveaux acteurs impliqués se positionnent sur ce segment, amenant de belles perspectives pour l'avenir.

Qu'est-ce que l'habitat inclusif ?

L'habitat inclusif est lui aussi un habitat collectif qui peut être un habitat partagé accompagné mais pas nécessairement. Ces contours et critères à respecter sont dictés par l'article 129 de la loi ELAN datée du 23 novembre 2018. Listons les critères donnés par la loi Elan :

  • Il permet aux personnes âgées ou en situation de handicap de vivre ensemble. Les proches aidants sont également acceptés dans l'habitat inclusif.
  • Les occupants font du logement occupé leur résidence principale.
  • L'habitat inclusif fait l'objet d'un projet de vie sociale.

A contrario, la loi ELAN n'inclut pas de financements pour la création d'habitats inclusifs, ni de dispositions spécifiques comme un nombre de salles de bains minimum ou une superficie de chambre à respecter. Plus étonnant encore, aucun modèle de bail n'est édifié pour régir la relation bailleur/occupant.

Les autres solutions d'habitats collectifs à destination des seniors

Les seniors étant de plus en plus nombreux à vouloir évoluer dans un cadre confortable mais adapté à leurs besoins spécifiques, ils peuvent compter sur deux autres formes de logements collectifs principales :

  • Les résidences autonomie ont une vocation sociale et sont gérées par des structures publiques ou à but non lucratif. Elles permettent aux seniors de profiter de logements privés et de services collectifs au sein de leur ensemble. L'avantage de ces résidences est de proposer des biens confortables et adaptés aux personnes âgées, des biens assimilés à une résidence principale. Les occupants sont locataires et bénéficient d'un loyer modéré avec une possible prise en charge de l'APL, de l'APA ou de l'ASH.

 

  • Les résidence de services sont des résidences seniors qui fonctionnent sur le même principe que les résidences autonomie mais sont gérées par des instances privées. Là encore, des espaces privatifs sont associés à des espaces et services collectifs comme une salle de loisirs, un restaurant, une piscine, un salon de beauté, des potagers, un jardin, une bibliothèque.... Les occupants peuvent être locataires ou propriétaires de leur logement. Contrairement aux résidences autonomie, les résidences de service pour seniors ne peuvent accueillir un public bénéficiaire de l'aide sociale.

Dans les deux cas, ces projets immobiliers neufs pour seniors sont construits à proximité ou en cœur de ville pour permettre aux occupants de profiter des commerces et des services de la ville, sans oublier des transports en commun pour se déplacer facilement.

Pourquoi investir dans une résidence senior ?

Vous maîtrisez désormais les tenants et aboutissants de l'habitat partagé, inclusif et participatif. Après lecture, vous vous demandez sûrement comment investir dans ce type de logement. Et la réponse est toute trouvée : investissez dans une résidence senior. Comme évoqué, les seniors sont de plus en plus nombreux à chercher une solution adaptée mais surtout confortable pour vieillir. La résidence senior est donc une option à privilégier.
Pour vous, investisseur, la possibilité est donnée d'investir dans la pierre, dans un programme immobilier neuf en France à destination des seniors pour plusieurs raisons :

  • Se constituer un patrimoine stable.
  • Profiter d'une belle rentabilité.
  • Créer une rente mensuelle.
  • Anticiper votre retraite.
  • Bâtir un patrimoine facilement transmissible.

Des raisons de cœur et de raison qui sont complétées par les avantages financiers, fiscaux, dont vous pouvez profiter en investissant dans une résidence seniors. Ce type de placement vous permet de bénéficier de la loi Censi-Bouvard et/ou du statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel). À la clé, une réduction d'impôts de 11%, une TVA récupérée et des milliers d'euros économisés. Le plus ? Une gestion locative 100% assumée par une société dédiée. Idéal pour les investisseurs exigeants qui ont un emploi du temps chargé mais aussi pour les investisseurs débutants qui ne veulent pas se tromper. Tout savoir sur la loi Censi-Bouvard et sur le statut LMNP.


Vous souhaitez mener votre projet immobilier neuf ? Investir dans une résidence de services et profiter des avantages de l'habitat collectif pour vivre ou louer ? Contactez les experts Médicis Immobilier Neuf qui vous épauleront dans votre projet, de la recherche du logement à la remise des clés.

TAGS :
Laisser un commentaire
* Champs obligatoires
0 commentaire

Articles associés

Recherche d'un programme neuf

Archives

Téléchargez nos guides immobiliers

4.9/5
957 avis clients