Pour éviter des difficultés futures, il n’est jamais trop tôt pour prévoir la façon dont on va léguer ses biens à ses héritiers. En anticipant, vous allégerez grandement les frais de succession qui peuvent être très lourds à supporter. Pour faire les choses dans les règles de l’art, plusieurs solutions s’offrent à vous. Explications.
Léguer ses biens de son vivant
La première possibilité est évidemment de commencer à léguer ses biens alors que l’on est encore en vie. Même si l’on n’a pas toujours envie de se poser ces questions, elles éviteront bien des conflits et irrégularités par la suite. Vous pouvez ainsi faire profiter vos héritiers de votre argent alors que vous êtes encore là.
Comment cela fonctionne ? : Vous pouvez ainsi léguer 100 000 euros à chacun de vos héritiers tous les 15 ans. Ces montants doivent systématiquement être déclarés. La donation peut évidemment être adoptée entre époux pour se prémunir d’une taxation future.
Attention : ces sommes devront tout de même être déclarées lors de la succession pour intégrer le calcul des quotités.
Léguer ses biens avec un testament
Pour léguer ses biens, la solution du testament reste évidemment la plus simple pour désigner ses héritiers. Vos dernières volontés écrites noir sur blanc seront obligatoirement respectées sous le sceau d’un cadre légal. Il est préférable de se renseigner auprès d’un avocat pour rédiger son testament dans les règles de l’art.
Attention : chaque héritier se verra taxé selon les normes à respecter.
Léguer ses biens grâce à une assurance vie
L’assurance vie est un mécanisme de moins en moins connu, et donc de moins en moins sollicité, par les Français. Pourtant, souscrite avant 70 ans, elle permet de désigner son bénéficiaire après son décès. Il pourra ainsi jouir du montant de l’assurance vie sans payer de taxe. Un lien de parenté entre le bénéficiaire et le propriétaire de l’assurance vie n’est pas nécessaire.
Léguer ses biens par le biais d’une société civile
La société civile est un excellent moyen de léguer ses biens sans engendrer de frais (ou presque). Les héritiers ne sont pas taxés au-delà d’une valeur maximale définie. Ce plafond est bien inférieur à la valeur réelle de l’investissement légué. Il prend en effet en compte tous les prêts, les investissements, les travaux, sans oublier la décote, dans son calcul.