Depuis l’année dernière, les taux n’ont cessé, ou presque, de baisser, encourageant les emprunteurs à solliciter leur banquier pour espérer économiser des milliers d’euros. Il est en effet possible de réduire considérablement le coût global de son prêt en négociant d’1 point seulement. Vous voulez en profiter ? N’hésitez pas ! 2016 offre de belles opportunités.
Les emprunteurs invités à négocier
Face à cette tendance, les courtiers immobiliers exhortent les particuliers à solliciter une renégociation auprès de leur banquier. Banquiers qui sont eux-mêmes conscients et au courant de cette baisse des taux de crédit immobilier et qui, le plus souvent, acceptent de jouer le jeu de la négociation. S’il ne faut pas espérer que le banquier face la démarche d’appeler son client, il n’est pas rare que les établissements financiers accordent les mêmes avantages aux anciens emprunteurs qu’aux nouveaux. Il faut dire qu’avec la possibilité de faire racheter son crédit immobilier dans une autre banque, le marché est ultra-concurrentiel. Les établissements font ainsi leur possible pour conserver leurs clients.
2016, une bonne année pour la négociation
Si 2015 a été une année faste pour les emprunteurs, avec de très nombreuses renégociations en été, 2016 l’est également. Les taux sont toujours très bas, donnant la possibilité aux particuliers de profiter de belles opportunités. Tous les emprunteurs peuvent tenter de bénéficier d’un taux plus bas, mais certains partent avec plus d’avantages. On pense notamment aux particuliers qui ont souscrit leur crédit au premier trimestre 2014 ou avant mais également à ceux qu’une rentrée d’argent permet de renégocier des conditions plus avantageuses ou encore à ceux qui ont eu une augmentation de revenus.
Bien renégocier son crédit immobilier
Une renégociation réussie peut permettre d’économiser des milliers d’euros (20 000 euros par dossier en moyenne en 2015). Les meilleures opportunités sont observées dans les sept années qui suivent la souscription. Après, l’opération est moins rentable. Enfin, le taux renégocié doit être inférieur de 1 point à l’ancien pour que le changement soit significatif. Mais en fonction des cas, 0,7% est parfois suffisant.