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DPE : Portrait-robot des pires passoires thermiques

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Les logements les plus énergivores seront bientôt interdits à la location. Mais à quoi ressemblent-ils, ces logements pointés du doigt comme LES mauvais élèves du parc immobilier français ? Le spécialiste de la rénovation énergétique en ligne Effy, a récemment publié un portrait-robot des pires passoires thermiques, ces biens dont le DPE est classé G+. Emplacement, type de chauffage ou encore superficie, zoom sur ces logements indécents qu’il va falloir urgemment rénover !

L’actualité immobilière et les passoires thermiques

La loi Climat intègre très largement la lutte contre les passoires thermiques dans ses champs d’action prioritaires. Ainsi, les logements les plus énergivores sont progressivement sanctionnés. Depuis le 24 août 2022, les biens classés F ou G au DPE, Diagnostic de Performance Énergétique ont interdiction de procéder à une hausse des loyers ou de demander un complément de loyer. Dès le 1er janvier 2023, les pires passoires énergétiques, celles notées G+ seront tout simplement interdites à la location. Sont concernés les biens dont la consommation énergétique est supérieure à 450kWhep/m²/année. S’en suivront des interdictions de mise en location progressives :

  • En 2025 pour les logements classés G.
  • En 2028 pour les logements classés F.
  • En 2030 pour les logements classés E.


Aujourd’hui, le parc locatif français compte 191 000 biens classés G+ au DPE, dont 140 000 dans le parc locatif privé et 51 000 dans le parc locatif social. 320 000 logements G+ sont occupés par leurs propriétaires. Cela porte donc à 511 000 le nombre de passoires thermiques, de biens polluants et énergivores dans l’hexagone (données actualisées au 1er janvier 2022).

Portrait-robot des passoires énergétiques G+

Sans grande surprise, l’étude publiée par Effy révèle que les pires passoires thermiques sont des maisons anciennes à très anciennes qui utilisent le gaz comme énergie de chauffage. 37% sont proposées dans le parc locatif français, 37% de maisons interdites à la location dès janvier prochain. Un pourcentage considérable au regard du manque criant de logements mis à la location face à une demande très soutenue.
Pour aller plus loin :

  • 62% des logements notés G+ au DPE sont des maisons.
  • 46% des logements notés G+ utilisent le chauffage au gaz.
  • 60% des logements notés G+ ont été construits avant 1948.
  • 63% des logements notés G+ sont occupés au titre de résidence principale.
  • 37% des logements notés G+ sont loués.
  • 41% des logements notés G+ ont une superficie comprise entre 60 et 100 m².

 

Les biens précités sortis de terre avant 1948 n’étaient soumis à aucune réglementation thermique lors de leur construction et n’ont jamais été rénovés depuis lors. Avec un chauffage majoritairement au gaz, ils ne peuvent qu’être polluants. Pour rappel, 46% des biens classés G+ sont chauffés au gaz et 33% au fioul. Une surreprésentation des énergies fossiles, néfastes pour l’environnement, pour le porte-monnaie et le confort des occupants. Ajoutons que 20% des logements très énergivores sont chauffés au bois et seulement 1% à l’électricité.

Où se trouvent les logements classés G+ au DPE ?

Si l’on observe la carte de la France, l’on constate que les logements les plus énergivores sont situés en zones urbaines comme en zone rurales. La répartition est ainsi relativement homogène. Cependant, certains départements s’illustrent par leur plus forte concentration de biens classés G+.

Sur la première marche du podium se trouve la Creuse, suivie par le Cantal en seconde position. Le trio de tête des mauvais élèves est complété par l’Allier et la Nièvre qui sont ex aequo à la troisième place.

Vendre sa passoire thermique est-il incontournable ?

Depuis quelques mois, l’annonce de l’interdiction de mise en location des logements les plus polluants a fait bondir les ventes de passoires thermiques. Les propriétaires bailleurs ne veulent pas conserver dans leur patrimoine immobilier un investissement jugé comme encombrant car impossible à louer.

Pourtant, la vente n’est pas la seule option. Au même titre que les propriétaires occupants, ils peuvent bénéficier d’aides à la rénovation énergétique qui couvrent pour tout ou partie l’amélioration du bien. Une amélioration qui lui permet de gagner des places sur l’échelle du nouveau DPE, Diagnostic de Performance Énergétique. Une fois les travaux terminés, le bien peut être remis très rapidement en location sur le marché. À la clé, plus de confort pour les locataires et des factures énergétiques drastiquement réduites.

Les aides à la rénovation énergétique à connaître

Appartement ou maison, les propriétaires ont de nombreuses possibilités de coups de pouce pour alléger le coût des travaux de rénovation énergétique :
MaPrimeRénov’ aide à financer les travaux d’isolation, de ventilation, de chauffage ou encore d’audit énergétique pour tous les types de biens. L’aide peut atteindre 10 000€.

L’éco-prêt à taux zéro ou éco-PTZ est un prêt qui peut atteindre 50 000€ accordé pour financer des travaux de rénovation énergétique. Il permet au propriétaire d’emprunter sans avance de trésorerie ni intérêts à rembourser. Le dispositif est reconduit jusqu’au 31 décembre 2023.
Le dispositif Coup de Pouce Économies d’Énergie est accordé sous forme de primes pour aider au financement de travaux de rénovation énergétique. Depuis 2019, tous les ménages sont éligibles au mécanisme et les primes déterminées sous condition de ressources. Il réunit plusieurs primes à savoir, le coup de pouce chauffage, le coup de pouce isolation, le coup de pouce thermostat avec régulation performante et le coup de pouce rénovation globale.

Le Chèque Énergie permet d’aider les ménages modestes à payer leurs factures d’énergie ou leurs travaux de rénovation. Il remplace depuis 2018 les tarifs sociaux de l’énergie. En fonction des ressources du foyer, l’aide peut aller de 48 à 277€ par année.

Une TVA à 5,5% dans le cadre de travaux de rénovation énergétique visant l’amélioration du DPE. La TVA réduite est alors accordée en lieu et place de la TVA habituelle de 20%.

La réduction d’impôt Denormandie est accordée jusqu’au 31 décembre 2022 pour la rénovation d’un logement nouvellement acquis dans certains secteurs prédéfinis par le programme Action Cœur de Ville. Elle prend la forme d’une réduction d’impôts annuelle.

Une exonération partielle ou totale de la taxe foncière est accordée par certaines communes ou départements aux foyers qui achèvent des travaux de rénovation énergétique.

Des aides locales visent l’amélioration de la performance énergétique des logements. Renseignez-vous auprès de l’ANIL de votre région ou de votre commune.

Un logement énergétiquement performant sans travaux ? C’est possible !

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Sources :

Observatoire National de la Rénovation Énergétique – Le parc de logements par classe de performance énergétique au 1er janvier 2022.
Fideli 2020 – Base des DPE décembre 2021 – mars 2022 de l’Ademe (Agence de la Transition Écologique), calculs SDSE daté du 3 octobre 2022.

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