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Éco-habitat : quand des méduses produisent de l’énergie solaire

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Et si l’ennemi de votre été se transformait en ami de l’environnement ? Des scientifiques sont actuellement en passe de prouver que les méduses pourraient être utilisées pour produire de l’énergie solaire.

La nécessité des énergies vertes


Revoir nos habitudes de consommations énergétiques est une nécessité pour la planète et pour l’environnement. 80% de l’électricité consommée dans le monde est aujourd’hui issue des combustibles fossiles. Ce même secteur est responsable d’un tiers des émissions qui induisent le changement climatique.


C’est pourquoi, depuis des années, la recherche ne cesse de s’accélérer pour développer des modes de production qui n’impactent pas la planète : solaire, éolien, hydroélectrique, les dispositifs qui ont vu le jour sont nombreux.


Mais malgré les avancées majeures dans le domaine, les performances des équipements actuels restent insuffisantes. Un panneau solaire demande un à cinq ans de fonctionnement pour devenir rentable par exemple.


Les scientifiques se penchent donc sur d’autres alternatives, encore plus efficaces, et moins dépendantes des énergies primaires. On parle aujourd’hui de biomimétisme en science. Pour faire simple, il s’agit de manières novatrices de générer de l’énergie grâce à des phénomènes biologiques issus de la nature et sans intermédiaire.

Les méduses inscrites dans le biomimétisme


C’est en s’attachant à ce principe que le professeur de biologie cellulaire et de biochimie Barry Bruce (université du Tennessee) nous révèle sa première découverte : les méduses pourraient être capables de générer de l’énergie solaire. Fluorescentes, elles ont une grande capacité à la photosynthèse.


L’idée du professeur est de fabriquer ensuite des panneaux solaires, par exemple, en leur incluant des matières organiques. Cela, comme précédemment expliqué, pour limiter, voire supprimer, le recours aux ressources minérales pour la production d’énergie solaire.

La GFP pour produire de l’énergie solaire


L’éminent professeur est donc à l’œuvre pour convertir sa découverte en équipement concret. Il souhaite utiliser la GFP, protéine fluorescente verte (en français), pour fabriquer des panneaux solaires.


Cette substance est en effet celle qui « illumine » les méduses. Le scientifique Zackary Chiragwandi a même découvert, il y a quelques années, que la GFP placée sous une électrode en aluminium était capable de produire un courant électrique si elle était exposée à une lumière ultraviolette.


Barry Bruce veut donc extraire ces composantes des cellules des méduses pour les étudier puis permettre la construction de panneaux biosolaires.


Pour faire encore plus simple, des bactéries seraient à terme utilisées pour produire de l’énergie solaire sur le modèle de la photosynthèse.

Des expériences concluantes


Si les recherches n’en sont qu’à leurs balbutiements, les avancées sont considérables. Des chercheurs de l’université de Binghamton (New York) sont parvenus à assembler neuf cellules solaires. Ils les ont ensuite nourries par cyanobactéries pour fabriquer un minuscule panneau solaire. Ce petit équipement, à lui seul, a généré 5,59 microwatts. Un bon début !

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