Les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz ont laissé leur place, depuis le 20 mai 2016, au chèque énergie dans quatre départements français. En phase de test, le dispositif pourrait être ensuite généralisé à tout l’hexagone.
Chèque énergie : quatre départements à l’étude
Le chèque énergie est aujourd’hui déployé dans quatre départements français. L’Ardèche, l’Aveyron, les Côtes-d’Armor et le Pas-de-Calais l’ont désormais adopté. Ce dispositif était prévu dans le cadre de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Le 20 mai 2016 a donc signé le commencement de la phase de test.
Chèque énergie : pourquoi ce dispositif ?
Le chèque énergie vient remplacer les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz. Le dispositif est annoncé comme plus efficace car distribué automatiquement en fonction des ressources des foyers français. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : actuellement, 3 millions de ménages profitent des tarifs sociaux alors que le chèque énergie sera accordé à 4 millions de foyers une fois généralisé.
Il vient réduire, voire résoudre, les problèmes liés à la communication, souvent difficile, entre les fournisseurs d’énergie et l’administration.
Chèque énergie : une utilisation plus large
Alors que les tarifs sociaux ne peuvent être appliqués que pour le gaz et l’électricité, le chèque énergie permettra également de régler un facture de bois, de fioul, de GPL ou encore la redevance en logement-foyer. Dans certains cas, il pourra aussi servir à payer des travaux de rénovation énergétique.
Chèque énergie : des améliorations à venir
La grande problématique du chèque énergie est son montant : avec une moyenne de 150 euros par année, il semble largement insuffisant. Les factures énergétiques d’un foyer français grimpent en effet facilement à plus de 100 euros mensuels. Le montant du chèque énergie sera toutefois progressif et pourra atteindre les 227 euros par an. Insuffisant toujours. À voir donc si les montants seront revus à la hausse dans le futur.