Vous l’avez peut-être constaté sur le marché, les prix de l’immobilier sont en hausse dans les grandes villes françaises. Les acteurs du secteur ont observé une augmentation de 5% en moyenne dans les localisations les plus dynamiques. Avec toujours plus d’acheteurs et toujours moins de logements à vendre, la tendance semble partie pour durer.
Plus d’acheteurs, moins de stock
Si les prix de l’immobilier sont en hausse, c’est avant tout à cause de la forte demande dans les grandes villes. En effet, chaque mois, les acheteurs sont 20% de plus à franchir le pas de l’achat quand le stock de biens disponibles diminue de 15%. Résultats : tout ce qui est rare est cher et donc, les prix de l’immobilier grimpent.
Un rapport de force qui met les vendeurs en position de supériorité. Ce mouvement haussier est une première. En effet, lors des années d’élection, les prix de l’immobilier ont tendance à baisser. Mais ce n’est pas le cas cette année !
Pourquoi les acheteurs sont de plus en plus nombreux ?
Si 2017 est une année dynamique pour le marché, c’est avant tout grâce à la présence des acheteurs sur tous les segments du marché. Ils sont nombreux à acheter leur résidence principale ou à réaliser un investissement locatif. Pourquoi ? Car une grande majorité est effrayée par ce qu’il pourrait se passer en 2018.
Le gouvernement n’a en effet, pas encore, clairement dévoilé ses plans pour l’année prochaine. On ne connait ni les conditions de la loi Pinel, ni celles du PTZ. Deux leviers fiscaux qui permettent d’alléger le budget de l’acquisition.
De même, malgré une petite remontée, les taux de crédit immobilier restent encore très bas aujourd’hui. Les acheteurs souhaitent donc en profiter.
Les hausses de prix de l’immobilier les plus spectaculaires
A contrario, certaines, rares, localités, ont vu leurs prix de l’immobilier baisser ces douze derniers mois. C’est le cas du Havre (-2,6%) ou de Saint-Étienne (-2,4%).