Un peu partout en France, le coût de l’immobilier est en hausse. Et les prix des maisons ne font pas exception. Les derniers chiffres publiés par les notaires de France font état d’un volume de ventes croissant, accompagné d’une hausse des prix. Explications.
Les prix de l’immobilier sont en hausse
Fin février 2017, les notaires de France annonçaient 867 000 ventes sur un an. Fin 2016, 837 000 transactions étaient enregistrées. Les Français ont donc démontré un engouement croissant pour la pierre. Il faut dire que le marché était en leur faveur : PTZ (Prêt à Taux Zéro) pour l’achat d’une résidence principale, loi Pinel pour un investissement locatif et taux d’intérêt au plancher, ont donné envie à tout le monde d’en profiter !
Et évidemment, plus la demande est forte, plus les prix augmentent. Sur un an, la moyenne est de +1,5% pour les maisons anciennes et +1,9% pour les appartements. Si la majorité des villes voit les prix de l’immobilier en hausse, certaines font tout de même figure d’exception. C’est le cas de Saint-Étienne et de ses -5%, de Marseille et ses -1,3% ou encore de Nancy et ses -6,9% selon les derniers chiffres de notaires de France.
Devant ce constat, une question se pose : risque-t-on d’arriver à une surchauffe du marché ? Les notaires rappellent dans leur dernière note de conjoncture que « contrairement au volume des transactions, les prix du 4e trimestre 2016 n’ont pas totalement rattrapé ceux des années 2011-2012, ni ceux des années 2006-2007. »
Les maisons au-delà de toutes attentes
Cette même note de conjoncture démontre bien l’engouement des Français pour les maisons sur l’année qui vient de s’écouler. Les ventes sont en hausse, entraînant également une augmentation des prix. Une tendance encore plus prononcée lorsque les notaires observent les avant-contrats dont ils disposent. Ils font état d’une hausse de +6,1% pour les maisons et de +4,3% pour les appartements sur douze mois.