Les trentenaires propriétaires sont aujourd’hui 33%. Cette très étudiée génération Y entretient un rapport au logement très différent de celui observé chez leurs parents. Pour autant, ils restent envieux d’accéder à la propriété, mais pour des raisons plus pragmatiques.
Qu’est-ce que la génération Y ?
La génération Y désigne communément les personnes nées entre 1980 et 1995. Les trentenaires d’aujourd’hui (un peu plus ou un peu moins), constituent la génération née et élevée avec un ordinateur et un smartphone dans les mains. C’est d’ailleurs pour cela (selon la légende !) qu’elle serait surnommée : génération Y, référence faite au motif formé par les écouteurs. Aujourd’hui, cette tranche de la population qui sait se servir d’internet et des comparateurs s’intéressent de plus en plus aux banques et à l’accès à la propriété.
La génération Y, une génération réaliste
La dernière enquête de l’UBS Wealth Management met en avant le côté prévoyant de la génération Y. En effet, les jeunes achètent davantage pour ne pas payer de loyer une fois la retraite arrivée que pour le côté affectif de la propriété. Leur budget et leur réalisme économique passent avant tout.
La preuve, 33% des jeunes de la génération Y sont aujourd’hui propriétaires, avec une moyenne établie à 28 ans pour le premier achat. Alors que leurs parents envisagent la propriété comme une réussite à 52%, la génération Y est plus pragmatique : elle voit dans l’accession un moyen fiable de construire son patrimoine immobilier et de construire un avenir plus serein.
La génération Y et les banques
Les membres de la génération Y sont la cible principale des banques. Ils constituent une clientèle à très haut potentiel se lançant dans la vie active et n’ayant pas peur d’investir dans l’immobilier. Certains organismes acceptent même de financer les jeunes à 100 voire 110%, ce qui était quasiment impossible il y a encore quelques années. Même sans apport, la génération Y peut obtenir des conditions de crédit immobilier très attractives, pouvoir d’achat montant oblige.
Les banques voient dans cette générations Y un fort potentiel évolutif. Elles multiplient donc les attentions pour choyer cette clientèle qu’elles pourront certainement suivre pendant plusieurs années.