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Quand les fonctionnaires modestes ont du mal à se loger

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Coût de la vie élevé, loyer au sommet, les fonctionnaires modestes éprouvent de plus en plus de difficultés pour se loger, dans les zones tendues notamment. Ils sont donc obligés de s’éloigner des centres urbains. Conséquence : un temps de trajet maison-travail qui augmente avec à la clé, une dégradation de leur attention et de leur qualité de service professionnel.

L’édifiant rapport sur le logement des fonctionnaires modestes


Il y a quelques semaines, Alain Dorison et Chantal Chambellan Le Levier ont co-signé un rapport. Intitulé « Faciliter l’accès au logement des agents publics », il met en avant les difficultés des fonctionnaires modestes pour se loger à proximité de leur lieu de travail. Cette tendance est d’autant plus marquée en région parisienne, alors que les loyers sont très élevés, tout comme le coût de la vie. Les professions qui pâtissent le plus de cette situation sont les agents de nettoyage, les gardiens de la paix, les infirmiers et même les enseignants. Ce rapport a été transmis aux ministres du Logement et de la Fonction publique.

Des mesures insuffisantes pour accompagner les fonctionnaires modestes pour se loger


Le récent rapport démontre que « depuis plusieurs années, ni les rémunérations principales des agents publics les plus modestes, ni l'indemnité de résidence, initialement créée à cette fin, ne sont en mesure d'accompagner la progression des dépenses de logement des agents les plus modestes, dans les zones les plus tendues ». Ces zones tendues dont il est fait mention sont plus particulièrement concentrées en Ile-de-France, en Savoie et dans l’Ain. Et ces difficultés ne font que grandir car « les réorganisations récentes de l'Etat et des hôpitaux conduisent à la relocalisation des équipes tant à Paris, en petite couronne, ou dans de grandes métropoles régionales, des zones où le logement est souvent très tendu ».

De nombreux fonctionnaires modestes touchés


Il y aurait en France plus d’un million de ménages concernés par ces difficultés. En Ile-de-France par exemple, ces foyers sont 1,09 million. On compte parmi eux 21% de locataires du parc privé, 24% dans le parc HLM et 51% de propriétaires.


Le rapport met également en avant certaines professions davantage touchées. Les fonctionnaires modestes sont recensés parmi les catégories B et C et sont plus particulièrement les enseignants du second degré, les aides-soignantes, les infirmières, les agents de propreté et les gardiens de la paix.


Ils affichent de nombreuses difficultés quant à trouver un « logement abordable, adapté à leurs besoins familiaux, à une distance raisonnable de leur travail, conduisant à des trajets domicile-travail de moins de deux heures par jour, aller-retour ». Ce qui est le plus problématique, c’est que ces populations travaillent, gagnent leur vie convenablement et sont solvables.

La qualité de service directement impactée


« Des durées de trajet domicile-travail trop longues et un coût de vie trop cher influent, au final, sur la qualité de service d'une part, et la capacité des administrations à rester attractives et à fidéliser leur personnel d'autre part » indique encore le rapport. Plus encore, les préfets de Haute-Savoie et de l’Ain affirment que le difficile accès au logement des fonctionnaires modestes « dégrade de manière aggravée le service public, au point de mettre en péril sa continuité dans l'enseignement, la police, le réseau du Trésor public et la santé ». Certains agents dormiraient même dans leur véhicule explique le rapport.

Quelles solutions futures pour les fonctionnaires modestes ?


Le rapport réalisé par Alain Dorison et Chantal Chambellan Le Levier avait pour but d’évaluer l’accès au logement des agents des fonctions publiques territoriale, hospitalière et d’État dans les zones tendues. Ils sont aujourd’hui au nombre de 3,6 millions. Les solutions envisagées pour amenuiser, voire enrayer, le difficile accès au logement sont :


•    Une caution adaptée aux agents primo-arrivants en zone tendue
•    Une cession de foncier pour édifier des logements sociaux ensuite proposés aux fonctionnaires modestes.
•    La création d’un fonds spécifiques pour le logement des agents
•    Le lancement d’appels à projets pour la création de logements intermédiaires sur les marchés immobiliers neuf et ancien (en zone très tendue uniquement).

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