Au fil de son développement, Bordeaux s’affirme toujours davantage comme l’une des grandes métropoles européennes du 21ème siècle. Avec son projet Bordeaux-Euratlantique, la Perle d’Aquitaine se dote d’un tout nouvel espace, véritable ville au cœur de la ville. Zoom sur cette opération d’aménagement urbain d’envergure.
Bordeaux-Euratlantique ou comment créer une ouverture sur l’Europe ?
Si à première vue Bordeaux-Euratlantique part du réaménagement de la gare Saint Jean, il s’agit en fait de bien plus que cela. Ce chantier est l’occasion d’une véritable ouverture sur l’Europe pour une ville qui réussit peu à peu à s’imposer comme l’une des plus grandes métropoles européennes du 21ème siècle.
Ainsi, à partir du 2 juillet, il sera possible de réaliser un trajet Bordeaux-Paris en 2h04 par le TGV, ligne qui offrira également un prolongement vers Bilbao et Toulouse en 2020. Il s’agit là de dessiner et tisser progressivement des liens entre Bordeaux et d’autres grandes villes françaises, mais aussi européennes, pour affirmer une ouverture de toute part.
Une ville facilement accessible et très bien desservie attirera toujours plus d’investisseurs, d’entreprises ou encore de talents sur son territoire, créant ainsi une dynamique de développement.
Bordeaux-Euratlantique, une ville à part entière
A côté de l’aménagement de la gare Saint Jean, Bordeaux-Euratlantique sert la création d’une véritable ville dans la ville. Le projet s’étend sur plus de 738 hectares englobant une partie des communes de Bègles, de Floirac et bien sûr de la ville de Bordeaux.
Architectes, urbanistes et décideurs ont trouvé l’équilibre parfait entre un centre d’affaire au rayonnement international (500 000m² de bureaux), une offre renouvelée d’habitat avec la création de 15 000 logements, une large implantation de commerces et d’équipements publics…
L’orchestration de toutes les composantes de ce nouveau quartier bordelais sera réalisée dans le plus grand respect de l’aménagement durable. Pour cela, des expérimentations seront mises en place comme de nouvelles façons de gérer les eaux pluviales, l’énergie ou la biodiversité ou encore le réchauffement climatique. Il s’agit là de créer un quartier modèle en matière de développement urbain, de vivre la ville différemment en accord avec son environnement.
Au regard de l’ampleur du projet, l’Etat l’a promu au rang d’Opération d’intérêt national (OIN) le 5 novembre 2009.