Propriétaire, locataire, bailleurs… nous pouvons tous un jour ou l’autre subir un dégât des eaux. Une situation souvent stressante voire angoissante à laquelle il est cependant possible de se préparer en amont « juste au cas où ». Zoom sur les bons réflexes et les éléments à connaître pour ne pas se retrouver démuni.
Un dégât des eaux dans votre maison ? Les précautions et les actions
Dans une maison individuelle, les causes de dégât des eaux peuvent être plurielles. On pense principalement à une fuite ou une rupture de canalisation mais aussi à une infiltration ou un débordement des égouts. Mais comment faire quand survient cette désagréable situation ?
1. Prendre toutes les précautions nécessaires : arrêter l’eau, couper l’alimentation d’eau générale, protéger les points d’entrée de l’eau (si vous pouvez les fermer c’est encore mieux)…
2. Déclarer le dégât des eaux : informez votre assurance dans les 5 jours ouvrables qui suivent le sinistre (ou celui à laquelle la situation a été portée à votre connaissance). Pour cela, procédez à une déclaration par courrier recommandé avec accusé de réception ou, si votre assurance propose cette option par téléphone, par email voire par sms. Vous pouvez également vous rendre directement chez votre assureur et repartir avec un récépissé.
3. Le relais de l’assurance : c’est ensuite l’assureur qui évalue ou non le besoin de demander une expertise. Il se base pour cela sur les photos du sinistre, sur les photos du dégâts des eaux, sur le montant des devis…
4. Les dégâts sont très importants ? Mandatez un expert d’assuré pour vous épauler. Il pourra mener une expertise contradictoire pour défendre vos intérêts et ainsi espérer une indemnisation plus importante.
Bon à savoir : pour aider l’expertise, pensez à prendre des photos de vos biens et à conserver tous les justificatifs d’achat. Un bon réflexe qui permettra à l’assurance de vous indemniser au plus près de la valeur réel des préjudices subis.
Un dégât des eaux dans un immeuble d’habitation ? Mode d’emploi
Pour un appartement ou pour une partie commune d’une copropriété, la convention IRSI (d’Indemnisation et de Recours des Sinistre Immeuble) fait loi depuis le 1er juin 2018 pour les dégâts au montant inférieur à 5 000€ hors taxe. Pour un montant supérieur, la convention CID-COP prend le relais.
En fonction de la situation, l’assureur impliqué est :
• L’assureur du locataire ou du propriétaire occupant pour un appartement privé,
• L’assureur du propriétaire non occupant pour une location saisonnière ou meublée,
• L’assureur de l’immeuble pour les parties communes de la copropriété.
Comme dans le cas d’une maison individuelle, le sinistre est à déclarer dans les 5 jours qui suivent sa survenue.
La démarche est ensuite quasi identique à celle précédemment expliquée.
A retenir : seul l’assureur de l’entité concernée par le dégât des eaux peut intervenir. Ainsi, votre assureur privé ne vous sera pas d’un grand secours en cas de sinistre dans les parties communes et vice-versa.
Vous avez déjà été confronté à un dégât des eaux ? Dans quelle partie de votre habitation ? Quelles démarches avez-vous effectuées pour résoudre la situation ?