La colocation n’est plus réservée aux seuls étudiants. Les actifs adeptes de ce mode de vie sont de plus en plus nombreux. Envie de quotidien en collectivité, de partager les frais d’un logement… les raisons de vivre en colocation sont plurielles. Mais dans tous les cas, respecter certaines règles de base pour une cohabitation réussie est indispensable. Appartager, site spécialisé dans la colocation, a d’ailleurs profité de la rentrée pour publier les « 50 règles d’or de la colocation ». Voici les 5 à garder en tête.
Rechercher une colocation en fonction de son budget
Comme pour un logement classique, le choix d’une colocation est dicté par votre budget. Inutile de vous mettre en difficulté. Pour cela, prenez en compte le montant du loyer, mais également celui des charges locatives, des charges courantes (eau, électricité, chauffage…), de la taxe d’habitation, d’internet…
Et parce que les questions d’argent peuvent rapidement nuire à la bonne ambiance de la colocation, mieux vaut établir les règles dès le départ : qui paye quoi ? Quelle facture est assumée par quel colocataire ? Jouer carte sur table dès le départ permet d’éviter les mauvaises surprises ensuite.
Bail individuel ou caution solidaire ?
Un propriétaire peut proposer deux types de contrats de colocation :
• Le bail individuel : chaque colocataire bénéficie d’un contrat de colocation individuel, donc nominatif. Avec celui-ci, les occupants règlent individuellement leur part de loyer au bailleur. Et si l’un des colocataires ne paye pas ou s’en va, les autres n’ont pas l’obligation d’assumer sa part.
• Le bail solidaire : la colocation fait l’objet d’un contrat de location unique. Le propriétaire perçoit, généralement, un seul versement. Les colocataires ont donc l’obligation de s’organiser pour payer le loyer. Dans ce cas de figure, mieux vaut connaître ses colocataires et leur faire confiance. Car si l’un d’eux ne paye pas son loyer, les autres doivent l’assumer.
Je veux la meilleure chambre
Si vous créez une colocation, chacun va devoir choisir sa chambre. Et si l’une d’entre elles est plus grande, plus lumineuse, plus silencieuse, mieux meublée, avec un balcon, une salle de bains… le choix va être difficile. Quel colocataire pourra profiter de cette perle rare ? Pour éviter les débats inutiles, mieux vaut opter pour la classique, mais pratique, solution du tirage au sort. Pas de longues discussions, pas de tricherie, le hasard est seul juge. Autre option, proposer un roulement. Tous les six mois, par exemple, un colocataire différent emménage dans la chambre (pas toujours idéal, mais équitable !)
Chacun son espace en colocation
Dans une colocation, les espaces communs sont nombreux. Parmi eux, les rangements peuvent déchaîner les passions. Mieux vaut donc anticiper et décider d’une bonne organisation. Chaque colocataire peut, par exemple, avoir son étage du réfrigérateur, ses étagères dans la cuisine et son coin de placard dans la salle de bains.
Une bonne répartition des tâches = la clé d’une colocation apaisée
Autre sujet de discorde entre colocataires : les tâches quotidiennes. Courses, ménage, sortie des poubelles… il est là encore préférable d’adopter une répartition équitable pour que personne ne se sente lésé. Bien sûr, l’idéal est d’établir un roulement chaque semaine.
Vous avez maintenant toutes les clés en main pour profiter de votre colocation dans les meilleures conditions.