Investissement immobilier rime avec fiscalité. Et quand l’heure de remplir sa déclaration d’impôts est venue, tous les investisseurs se demandent comment réduire la note au maximum. On vous propose donc aujourd’hui de découvrir toutes les charges locatives que vous pouvez déduire de vos impôts. Un petit guide bien utile pour les investisseurs débutants.
Les 2 régimes d’imposition liés à un investissement locatif
Avant de penser à déduire vos charges locatives, sachez que vous avez deux possibilités pour déclarer les revenus issus de la location non-meublée :
• Le régime micro-foncier permet de profiter d’une déclaration simplifiée si, et seulement si, les loyers perçus sont inférieurs ou égaux à 15 000 euros. Il suffit alors de remplir la case BE « Micro foncier » de la déclaration de revenus. Dans ce cas précis, l’investisseur profite d’un abattement forfaitaire de 30% sans possibilité de déduire d’autres charges locatives au cas par cas.
• Le régime réel permet des déductions plus importantes. Il est conseillé si les revenus locatifs sont supérieurs à 15 000 euros par an ou que les charges réelles dépassent 30%. Pour en profiter, le logement doit être loué par le biais d’un contrat de location et chaque dépense doit être prouvée et justifiée à l’administration. Attention donc à bien conserver les factures car la déclaration doit être faite à l’euro près sur le formulaire 2044.
Bon à savoir : si vous optez pour le régime réel alors que vous êtes éligible au micro-foncier, sachez que vous ne pourrez plus changer d’avis pendant trois ans.
Les charges locatives déductibles des impôts de l’investisseur
Voici une liste des charges et frais que vous pourrez déduire de vos impôts chaque année :
• Les charges de copropriété
• Tous les travaux concernant l’entretien du bien ou sa rénovation (exceptés les travaux liés à l’agrandissement ou à l’embellissement du logement).
• Les frais d’administration
• Les frais de gérance
• Les primes d’assurance
• Les intérêts du crédit immobilier souscrit pour financer votre investissement
• Les intérêts de l’emprunt réalisé pour réparer le logement
• Les taxes inhérentes au logement mis en location comme la taxe foncière
Le cas des locations meublées et/ou saisonnières
Nous avons jusqu’à ici évoqué les charges locatives déductibles dans le cas d’un logement loué vide. Mais qu’en est-il pour les baux de meublés ? Il se peut que vous louiez en meublé à l’année ou à la saison. Dans les deux cas, les revenus sont à déclarer dans la catégorie BIC pour Bénéfices Industriels et Commerciaux. Dans ce cas, un abattement forfaitaire de 50% est automatiquement appliqué si, et seulement si, les revenus tirés de la location n’excèdent pas les 32 900 euros. Dans le cas contraire, le régime réel d’imposition fait loi.