Souscrire un crédit immobilier est un engagement de longue durée. Si au départ, les calculs sont faits pour que tout se passe bien, des évènements peuvent survenir au cours d’une vie et mettre en péril l’équilibre établi. Si vous rencontrez des difficultés pour honorer vos mensualités, sachez que des solutions existent. On vous explique la marche à suivre.
Comment se prémunir de l’incapacité de rembourser un crédit immobilier ?
Souscrire un crédit immobilier n’est pas une décision à prendre à la légère. Des calculs et réflexions préalables sont nécessaires pour définir son budget et mettre en place un plan de financement. Bien sûr, les banques se basent sur un taux d’endettement maximum possible, à savoir 33%. Mais elles ne prennent en compte que les éléments visibles. Vous seul connaissez vraiment vos dépenses quotidiennes.
Ne tentez pas de tromper les chiffres, vous serez tôt ou tard rattrapé par la réalité. Pensez à intégrer dans vos calculs votre budget de course mensuel ou encore vos frais d’essence.
Je ne peux plus rembourser mon crédit immobilier, comment faire ?
Malgré les précautions prises au départ, un crédit immobilier est un engagement de longue haleine et la vie est elle faite d’aléas. Une perte d’emploi, une séparation, des travaux de copropriété trop lourds à supporter, autant d’éléments qui peuvent conduire à une incapacité de rembourser son emprunt.
Se trouver dans l’une de ces situations n’est jamais agréable, mais il existe des solutions la clé étant d’agir vite.
La première démarche est d’informer sa banque de sa difficulté financière. Si elle est passagère, votre banquier peut se montrer compréhensif et décaler les remboursements de quelques mois. Pour obtenir cette modification du calendrier de remboursement, un courrier envoyé à la banque est souvent suffisant.
Si votre banque ne vous accorde pas cette faveur, un recours au tribunal d’instance est alors possible. Certaines situations, un licenciement par exemple, peuvent entrainer la suspension des remboursements pendant deux ans sans pénalité. On parle alors du « délai de grâce ».
Autre solution, faire appel à son assurance-crédit. Renseignez-vous sur la prise en charge des défauts de paiement de cette dernière ce qui pourrait vous éviter les pénalités.
Enfin, pour les cas extrêmes, un dossier de surendettement peut être déposé auprès de la commission prévue à cet effet. Son recours le plus fréquent intervient lorsque le délai de deux ans accordé par le tribunal d’instance ne suffit pas.
Si ces situations ne sont jamais évidentes à gérer, des solutions existent. Il suffit pour cela de trouver l’interlocuteur adapté au bon moment.