L’entrée en vigueur de la RE 2020, Réglementation Environnementale 2020, réaffirme encore la volonté nationale de cheminer vers l’immobilier durable, vers le faible impact du bâti. Aujourd’hui, tous les acteurs de l’immobilier ou presque accordent une attention particulière à la dimension écologique de la construction, des logements dans lesquels ils vivent du côté des occupants. Avec des réglementations qui évoluent et s’adaptent sans cesse aux différents enjeux (environnementaux, sociaux) les solutions couplant environnement et économie émergent. Zoom sur l’immobilier durable, écologique et sur son intérêt à échelle globale et plus individuelle.
Objectif n°1 de l’immobilier durable : le respect de l’environnement
L’immobilier durable est une grande préoccupation des Français. Le dernier baromètre publié par l’association QUALITEL donne des chiffres révélateurs : 75% des particuliers interrogés veulent habiter un logement respectueux de l’environnement. Plus encore, les candidats à la propriété se tournent volontiers vers l’immobilier neuf qui doit ainsi respecter leur souhait.
Mais comment ? Pour répondre aux besoins et envies des Français mais aussi pour limiter leur impact sur l’environnement, les acteurs de l’immobilier, constructeurs et promoteurs en tête, s’inscrivent dans une démarche environnementale globale et se reposent plus particulièrement sur l’économie circulaire. Pour cela, résilience du bâti de sa phase de conception à sa phase de démolition et durabilité sont au centre de toutes les préoccupations.
L’objectif est ainsi de considérablement diminuer l’empreinte carbone des bâtiments qui sortent de terre aujourd’hui et dans l’avenir. Cela passe par le respect des dernières normes environnementales, RE 2020 depuis quelques mois mais aussi par l’utilisation de matériaux comme le bois ou autres options bas carbone. Ainsi, les émissions de CO² peuvent être diminuées de l’ordre de 40% sur une seule et même construction. L’économie circulaire est également une bonne option pour parvenir au dessein environnemental. Il s’agit alors de réutiliser des matériaux en provenance de démolitions ou de faire appel aux produits composés de matières premières recyclées, pour les achats de second œuvre notamment.
Autre point de vigilance des constructeurs, impacter le moins possible la biodiversité. Les acteurs de l’immobilier neuf s’efforcent de porter une attention particulière aux espaces naturels et à leur fragmentation tout en réduisant considérablement l’artificialisation des sols. En filigrane de chaque programme immobilier neuf en France qui sort de terre se trouve la promotion de la biodiversité et de la nature. L’obligation d’intégrer des espaces verts dans les nouveaux ensembles est par exemple une bonne occasion de choisir des espèces locales qui seront elles aussi vectrices de biodiversité, attirant notamment oiseaux et insectes à chaque saison.
Pourquoi les Français plébiscitent l’immobilier durable ?
Si les particuliers intègrent pleinement les préoccupations environnementales quand ils pensent immobilier, ce n’est pas la seule raison de leur engouement pour le logement durable. En effet, opter pour un bien immobilier neuf respectueux de l’environnement a des atouts certains au quotidien.
Le premier est financier. Qui dit normes environnementales respectées dit factures allégées. En choisissant un bien peu énergivore, les occupants sont assurés de profiter d’équipements dernière génération et de diminuer leurs consommations en énergies primaires. Appartement neuf ou maison neuve, les professionnels de la construction livrent aujourd’hui des biens de haute qualité en termes d’isolation thermique et phonique et de ventilation.
Logiquement, le confort de vie est lui aussi augmenté. Vivre dans un logement neuf est gage de bien-être chez soi tout en réalisant de belles économies annuelles. Le combo gagnant !
L’isolation est un critère déterminant dans le choix du logement idéal pour de nombreux particuliers. À tel point que les biens dont le DPE est trop bas peinent de plus en plus à trouver preneurs ces derniers mois. Pour vous donner un ordre d’idée, selon une étude SeLoger , en 2021 les biens classés A se vendaient 11% plus cher que ceux classés F ou G. Un pourcentage qui ne fait que grimper au fil des années : les particuliers ne veulent plus payer des factures d’énergie trop élevées et les préoccupations environnementales sont très présentes dans l’esprit des acheteurs. Enfin, révélateur également, le prix des biens classés A au DPE ont vu leur prix augmenter de 17% sur la seule année 2021 pour une moyenne de 3 699€ par m², selon les données SeLoger toujours.
Le DPE, un critère de choix sur le chemin du logement durable
Il y a quelques années encore, le DPE était un simple accessoire, bien loin de déterminer l’acte d’achat ou non. Aujourd’hui et depuis quelques mois, le Diagnostic de Performance Énergétique est scruté à la loupe par les acheteurs. Rares sont ceux qui n’y prêtent pas attention, même si le bien le bien visé s’apparente à la perle rare. La consommation d’une maison ou d’un appartement est analysée avant la décision finale, au même titre que l’agencement des pièces ou la présence d’un extérieur. Il s’agit tout simplement d’un élément déterminant, levier d’achat ou non. Un élément qui traduit d’une évolution dans les mentalités et dans les besoins et envies des acheteurs car très peu pris en compte dans le passé.
Une récente étude SeLoger conclut que 87% des acquéreurs sont attentifs au DPE alors même que 8 acheteurs sur 10 ne visitent pas un logement au mauvais DPE (81% des provinciaux, 75% des Franciliens et 71% des locataires). Nuance cependant, 35% des Français ne sauraient dire si leur logement est considéré comme une passoire thermique ou non. Le chemin vers l’immobilier durable est encore long mais bien engagé.
Quid des travaux ? Heureusement pour le parc immobilier français vieillissant, certains particuliers sont prêts à acquérir un logement avec travaux tout en bénéficiant des aides de l’État pour en faire évoluer positivement le DPE. Ils sont 8 porteurs de projets sur 10 à affirmer que les travaux de rénovation ne les effraient pas (82%), 51% à se renseigner sur les aides à la rénovation énergétique et 48% à avoir déjà entendu parler de MaPrimeRénov’ (source : SeLoger étude OpinionWay réalisée entre le 9 et le 23 février 2021 auprès de 2402 participants).
L’immobilier neuf pour aller plus loin
Vous l’avez compris, l’immobilier neuf suscite les passions des acquéreurs pour son aspect durable. Mais ce n’est pas tout. Il s’adapte aujourd’hui parfaitement aux attentes des Français, attentes et besoins qui ont évolué ces dernières années sur fond de pandémie.
La crise du Covid-19 a très largement participé au déploiement déjà amorcé du télétravail. Les logements se font donc lieu de vie, lieu de travail, lieu de loisir, lieu d’épanouissement. En passant plus de temps chez eux, les Français ont eu envie de profiter de plus de m², d’espaces mieux agencés voire modulables. C’est donc ces options que proposent de plus en plus les constructeurs et promoteurs des programmes immobiliers neufs en France. En mai 2020, soit il y a deux ans déjà maintenant, une étude réalisée par l’Obsoco pour l’Observatoire de l’Habitat donnait à 4 Français sur 10 l’envie de pouvoir faire évoluer leur logement. Une proportion qui a progressé depuis.
Aujourd’hui, les Français veulent un logement plus grand pour leur permettre de moduler leur espace de travail, de concilier vie personnelle et vie professionnelle au sein d’un même logement.
Autre élément à présent incontournable : un logement neuf avec extérieur de type loggia, balcon, terrasse ou jardin privatif. Selon les données de l’étude précitée, 71% des particuliers candidats à l’achat veulent disposer d’un extérieur : ils souhaitent pouvoir prendre l’air depuis chez eux.
Enfin, plus qu’un logement, les Français qui se tournent vers les constructions neuves en France sont sensibles au quartier dans lequel ils évoluent. Ils veulent profiter de la proximité avec les commerces, les services tout en ayant la possibilité de cheminer autour de la mobilité douce.
Ainsi, les promoteurs et constructeurs s’attachent à répondre aux attentes des particuliers, en termes de modularité et d’espaces extérieurs notamment.
Pour résumer, voici les critères principaux déclinés par les candidats à l’achat pour dicter leur choix de logement et se diriger majoritairement vers l’immobilier neuf ou très récent :
-Des biens plus grands.
-Des biens qui donnent la possibilité de télétravailler.
-Des logements parfaitement isolés.
-Des logements peu énergivores.
-Des logements prolongés par un espace extérieur de type loggia, balcon, terrasse voire jardin privatif.
-Des logements non loin des transports.
-Des logements raccordés à la fibre, télétravail oblige.
L’immobilier durable propulsé par les nouvelles réglementations
La France est engagée dans une vaste démarche de transition énergétique. Elle chemine toujours plus dans la voie de l’immobilier durable. Comme rapidement et précédemment évoqué, elle peut compter pour cela sur les nouvelles réglementations. Parmi elles, la RE 2020, Réglementation Environnementale entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2022 en France. L’objectif est ainsi de rendre le bâti moins impactant pour l’environnement tout en proposant une meilleure qualité de vie et un plus grand confort aux habitants.
L’un des grands desseins de la RE 2020 est de supprimer le gaz dans les biens immobiliers neufs collectifs dès 2024. Elle fait aussi état de plafonds d’émissions de gaz à effet de serre à respecter pour les programmes immobiliers neufs collectifs comme pour les maisons individuelles. Pour y parvenir, le recours aux énergies renouvelables et notamment via les panneaux solaires, les pompes à chaleur ou autres solutions hybrides sont incontournables.
On constate également que la rénovation énergétique est largement encouragée pour accéder à un immobilier plus durable. En ce sens, la loi Climat et Résilience votée en août 2021 voient quelques dispositions importantes relatives à l’immobilier. La principale ? Le DPE opposable pour venir à bout des passoires énergétiques. Pour faire simple, les propriétaires bailleurs de logements trop énergivores et mal isolés ont tout intérêt à prendre des mesures rapides et à s’engager dans la voie de la rénovation énergétique. Il sera en effet interdit de louer un logement classé G au DPE dès 2025, classé F dès 2028 et classé E dès 2034.
Si les investisseurs n’ont d’autres choix que de souscrire à la rénovation de leur bien, ils peuvent compter sur les aides mises en place par l’État, à commencer par MaPrimeRénov’ qui permet d’assumer jusqu’à 90% des travaux de rénovation. La mesure est orchestrée par France Rénov’ et soutenue par l’Anah, Agence Nationale de l’Habitat.
Bon à savoir : MaPrimeRénov’ s’adresse aux investisseurs mais pas seulement. Tous les propriétaires peuvent en bénéficier, qu’ils soient occupants ou bailleurs. Les copropriétés peuvent elles aussi profiter de cette aide dédiée et axée immobilier durable sur le long terme. Plus concrètement, l’aide se veut plus efficace pour faciliter la rénovation énergétique. Un propriétaire peut donc se voir financer une partie des travaux destinés au changement d’une chaudière pour un système de chauffage plus efficient, moins énergivore et moins polluant, à l’isolation des murs ou du toit, au remplacement des fenêtres…
Vous avez un projet immobilier ? L’immobilier durable et le DPE de votre futur logement sont-ils des critères importants dans le choix de votre futur chez vous ? Pour coupler préoccupations environnementales et confort de vie, contactez votre expert Médicis Immobilier Neuf. Étude de vos besoins et envies et recherche du bien idéal sont au programme !