Aujourd’hui, mercredi 21 septembre 2016, est célébrée la seconde édition de la Journée nationale de la qualité de l’air. Cette initiative lancée en 2015 a pour but de sensibiliser et de faire prendre conscience de l’importance de respirer un air de qualité. Et en intérieur comme en extérieur, l’enjeu est de taille…
La journée nationale de la qualité de l’air pour sensibiliser
Cette journée est donc l’occasion de mettre en avant et de présenter les différents moteurs de la croissance verte. Sont notamment mises sur le devant de la scène, les technologies qui permettent de basculer vers un air de qualité. Moyens de transports moins polluants, agriculture responsable, chauffage économique et écologique ou encore nouveaux moyens de motorisation, tout est passé au crible. Les entreprises, comme les associations ou encore les collectivités sont aujourd’hui appelées à se mobiliser pour diffuser leurs bonnes pratiques pour réduire les polluants et rendre l’air plus respirable.
La pollution de l’air intérieur, un enjeu sanitaire
On parle beaucoup de la pollution atmosphérique et donc extérieure, mais l’air intérieur est environ cinq fois plus pollué. Si la prise de conscience en Europe n’en est qu’à ses prémices, face au risque, les Chinois s’inquiètent davantage. La preuve, le Chine seule pèse pour 50% du marché mondial des appareils en vogue : les purificateurs d’air portables.
Pourquoi l’air intérieur est pollué ?
Notre air intérieur est pollué principalement par deux vecteurs :
• De 30 à 70% par la pollution extérieure qui rentre et stagne dans les logements
• De 30 à 70% par les objets, peintures, produits… domestiques. L’air devient rapidement nocif pour la santé lorsque l’on fait brûler des bougies, de l’encens, que l’on utilise des produits ménagers chimiques ou encore, que la colle des meubles renvoie des polluants dans le logement.
Le problème ? Les sources de pollution intérieure doivent être évacuées vers l’extérieur. Le logement doit donc posséder une bonne ventilation et être fréquemment aéré. Mais paradoxe, si l’air extérieur est très pollué, il entre dans le bien. Un vrai cercle vicieux !
Les obligations légales pour un air de qualité
Pour tenter d’enrayer le phénomène, la loi prévoit que tous les immeubles soient pourvus d’un efficace système de ventilation (renouvellement de l’air une voire deux fois par heure). Pour ce qui est des substances polluant l’air intérieur, la liste des interdites ne cessent de s’allonger. Aujourd’hui par exemple, le formaldéhyde est prohibé. Mais la réglementation peine encore à s’imposer.
Une prise de conscience faite ou à faire ?
En juillet 2016, la Commission européenne a mené l’enquête dans 25 grandes villes européennes. Il apparaît que tous les pays ne sont pas égaux face au ressenti de la pollution et la conscience qu’un air de mauvaise qualité peut atteindre à la santé de chacun. Il ressort cependant que plus de la moitié de la population européenne sondée s’affirme mécontente de la qualité de l’air qu’elle respire.
Les purificateurs, une vraie solution pour un air de qualité ?
Face à ce constat, le marché de la « purification de l’air » ne cesse de se développer. Ce sont aujourd’hui des millions de purificateurs d’air, portables ou non, qui sont vendus chaque année dans le monde. Avec un prix qui oscille entre 200 et 1 500 euros en moyenne, leur qualité et leur efficacité ne sont pas toujours les mêmes. Mais pour faire simple, le principe des appareils est identique : ils aspirent l’air, puis le filtrent tout en retenant les particules et le gaz. Le problème ? Ces appareils sont souvent bruyants et énergivores, paradoxe là encore... Des études sont actuellement en cours pour vérifier leur réelle efficacité.
Vous avez acheté un purificateur d’air ? Vous le trouvez efficace ? La qualité de l’air de votre intérieur s’est-elle améliorée ? Votre retour d’expérience nous aidera à y voir plus clair !