Les prix de l’immobilier à Bordeaux n’ont de cesse de progresser. Atteignant quasiment les 5 000 euros le m² en moyenne, la Perle d’Aquitaine n’est plus accessible à qui veut. Elle vient même se placer juste derrière Paris dans le top 3 des villes les plus chères de France. Découvrez les éléments d’une enquête menée par le professeur d’Économie à l’Université Paris Ouest, Michel Mouillart.
Prix de l’immobilier à Bordeaux et à Paris : une hausse constante
Paris voit ses prix de l’immobilier augmenter depuis des mois. À la fin du mois de juillet, une progression de +7% sur 12 mois était observée, avec un prix moyen au m² supérieur à 9 000 euros. Mais Bordeaux fait encore plus fort. La hausse atteint les +12% sur un an avec un prix moyen aujourd’hui affiché à 4 227 euros le m² selon les derniers chiffres publiés par LPI-SeLoger.
Les prix de l’immobilier à Bordeaux au sommet
Entre le mois de mai et le mois de juillet 2017, les prix de l’immobilier à Bordeaux au m² ont même dépassé les 4 900 euros, soit une progression de +7,4% en comparaison du trimestre précédent. Devant Nice et ses 4 386 euros le m² et Lyon et ses 4 438 euros le m², Bordeaux est actuellement la seconde ville la plus chère de France pour acheter un logement.
Plus généralement, les tarifs sur le marché sont en hausse depuis de le début de l’été dans de nombreuses métropoles de plus de 100 000 habitants explique Michel Mouillart. Bordeaux n’échappe donc pas à la règle.
Pourquoi les prix de l’immobilier à Bordeaux augmentent ?
Depuis des mois, des années même, Bordeaux est une ville qui attire de plus en plus de nouveaux habitants. La ville offre un cadre de vie agréable, entre aspects pratiques de la vie urbaine, bassin d’emploi dynamique et proximité des plages et de la nature. Mais la force de Bordeaux réside également dans sa capacité à se réinventer. Les projets d’envergure fleurissent aux quatre coins de la Cité : culturels, urbains, équipements, logements… tout est fait pour offrir un cadre de vie unique aux résidents. Atout majeur, la mise en service de la ligne de TGV Paris-Bordeaux cet été. La capitale n’est plus qu’à deux heures de Bordeaux, rendant le trajet possible quotidiennement pour des milliers de salariés. Lorsque l’on sait que 60% des Franciliens se disent prêts à poser leurs valises en province, il y a de fortes chances que Bordeaux soit encore davantage plébiscité dans les années à venir.