Suite aux tragiques attentats de novembre 2015, les répercussions commencent à se faire ressentir sur l’actualité immobilière et notamment, sur les prix. Les actuels mouvements sociaux et intempéries auront eux-aussi, invariablement, des conséquences sur le marché selon MeilleursAgents.
Météo morose pour l’actualité immobilière en mai 2016
Début juin, les prix de l’immobilier ont continué à augmenter un peu partout en France, à quelques exceptions près ; réponse sans appel aux taux de crédit qui, eux, sont toujours en baisse. Mais malgré des conditions d’achat toujours favorables, les ventes du mois dernier ont souffert d’un contexte social mouvementé. Les transactions ont en effet été moins nombreuses révèle le baromètre mensuel MeilleursAgents des prix de l’immobilier résidentiel à Paris, en Ile-de-France et dans les 10 villes les plus importantes de l’hexagone. Les acheteurs semblent avoir été détournés de leur volonté de devenir propriétaire.
« Ce n'est qu'aujourd'hui que nous prenons la mesure de l'impact des attentats de novembre 2015 sur le marché immobilier parisien », explique Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents.com. Selon lui, « les biens mis en vente en octobre et en novembre 2015 avaient pâti d'une baisse temporaire mais forte de la demande immobilière. Les candidats à l'achat avaient alors fait beaucoup moins de visites dans les premières semaines de mise en vente, souvent cruciales. Au final, les délais de vente sur ces biens se sont allongés de plus d'un mois et la proportion de ventes réussies a été plus faible que la normale. Le climat d'insécurité a aussi douché l'enthousiasme renaissant des acheteurs étrangers, notamment anglo-saxons, qui renouaient progressivement avec la capitale. Tout dernièrement, en mai, ce sont les mouvements sociaux un peu partout en France, les grèves, blocages et autres pénuries de carburant, qui ont impacté négativement l'activité, en particulier les visites d'acheteurs. Même la météo semble s'être mise au diapason en nous infligeant le mois de mai le plus pluvieux depuis 150 ans et tout cela aura des conséquences sur les délais et le succès des biens mis en vente en mai, c'est absolument certain, même si on ne pourra le mesurer que dans quelques mois. »
Des prix de l’immobilier en hausse à Paris...
Au mois de mai, les prix de l’immobilier ont augmenté dans l’ancien comme dans le neuf un peu partout. +0,8% à Paris pour une hausse globale de +1,9% depuis le début de l’année. Cette tendance haussière est largement observée sur les T3 et +, toujours selon le baromètre MeilleursAgents. (+1% en mai et +2,1% depuis début 2016). Ce mouvement est régulièrement observé à cette période printanière, alors que la demande est plus forte. Les familles cherchent en effet à déménager avant la rentrée scolaire de septembre.
En banlieue, les prix s’illustrent par leur stabilité au mois de mai (Seine-et-Marne exceptée avec une baisse de -0,5% et de -1,8% depuis début 2016).
Et en province
Dans le reste de la France, les prix de l’immobilier accusent également majoritairement une hausse à l’exception de Nantes (-0,2%) et de Strasbourg (-0,6%).
• Bordeaux : +0,8%
• Montpellier : +0,5%
• Toulouse : +0,4%
• Marseille : +0,3%
• Lyon : +0,3%
• Lille : +0,3%
• Nice : +0,1%