A vos agendas ! La 17ème Biennale d’Architecture de Venise ouvrira ses portes du 23 mai au 29 novembre 2020. La thématique de cette édition ? « How will live together ? », comment vivre ensemble et créer des nouveaux espaces de vie adaptés aux actuelles contraintes ? Quel est le rôle des architectes dans ce dessein ? La biennale tentera d’apporter des réponses aidée par les architectes du monde entier, dont Christophe Hutin qui représentera la France lors de cet événement au retentissement mondial.
Zoom sur la Biennale d’Architecture de Venise
Pour cette 17ème édition, la Biennale met à l’honneur le bien vivre ensemble dans des espaces pensés pour s’adapter aux nouvelles contraintes, urbaines notamment. Les architectes sont invités à imaginer la parfaite conciliation entre vivre ensemble et individualité, des espaces communs aux espaces privés, de la ville à l’habitat pour une communauté « émergente en quête d'égalité, d'inclusion et d'identité spatiale. » « Ensemble nous devons transcender les frontières politiques pour imaginer de nouvelles associations géographiques, et ensemble, comme planète, nous devons affronter les crises qui demandent une action globale pour que nous puissions continuer à vivre. » pour Hashim Sarkis, commissaire général de la Biennale d'Architecture 2020 et architecte libanais.
L’œuvre de Christophe Hutin
Si Christophe Hutin a été choisi pour représenter la France à la Biennale d’Architecture de Venise, c’est avant tout parce que ses projets « mettent en valeur l'architecture comme projet social et contribution au vivre ensemble, privilégient une architecture de la frugalité » selon un communiqué des ministères de la Culture et des Affaires étrangères. Il a ainsi été sélectionné par un comité avec à sa tête Philipe Madec, architecte-urbaniste et professeur.
Christophe Hutin s’est particulièrement intéressé ces dernières années à l’architecture durable, à l’économie de la construction et aux problématiques liées au logement en Afrique du Sud.
Il est actuellement architecte mais également enseignant chercheur à l’Ecole Nationale Supérieure d’architecture de Bordeaux.
Son œuvre met ainsi « en valeur l'architecture comme projet social et contribution au vivre ensemble, privilégient une architecture de la frugalité, envisagent le métier d'architecte comme celui d'un médiateur permettant l'expérimentation, la participation et la co-construction des habitants aux projets (...) » Il « élargit le regard à la scène internationale, en particulier l'Afrique du Sud, l'Argentine, les États-Unis et le Vietnam », selon le communiqué précité.