La fin juin approchant à grand pas, voici l’occasion d’un petit tour d’horizon des quelques données chiffrées de l’immobilier à la mi-année. Apport personnel, profil de l’emprunteur français, type d’achat sur le marché, on vous dévoile les dernières tendances.
Un apport immobilier de moins de 10% en moyenne
C’est un fait, nombre de Français achètent un bien immobilier avec un apport personnel qui n’excède pas les 10% du montant du bien. L’apport moyen est aujourd’hui de 9,3% pour devenir propriétaire au niveau national. Pour être plus précis encore, il est même possible d’accéder à la propriété en demandant un financement à 100 voire 110% (frais de notaire inclus) à son banquier. Mais attention, bon dossier exigé pour espérer voir son projet se concrétiser.
Qui est l’emprunteur immobilier français ?
La Centrale de Financement (courtier en immobilier) a récemment publié son portait type de l’emprunteur. Au premier trimestre 2017, l’acheteur emprunte en moyenne sur 19 ans et 2 mois pour un montant médian de 161 201 euros. Il a 38 ans et gagne 55 013 euros par année. Une tendance qui a très peu évolué depuis l’année dernière.
Comme on peut s’y attendre, les emprunteurs sont très majoritairement en couple (58% chez les moins de 30 ans et 74% chez les 30-39 ans).
Les accédants à la propriété sont principalement des jeunes de moins de 30 ans qui achètent leur résidence principale grâce à l’avantageux PTZ et aux taux de crédit immobilier au plancher.
Les résidences principales majoritaires sur le marché immobilier
S’il est vrai que les investisseurs donnent une belle dynamique au marché immobilier, les accédants à la propriété sont toujours plus nombreux. Les achats sont à 86% tournés vers une résidence principale. En France, on devient propriétaire pour la première fois à 33 ans en moyenne avec un apport de 10,3% et une durée de crédit moyenne de 22 ans pour 141 443 euros empruntés. Les revenus des primo-accédants sont de 38 742 euros annuels en moyenne.
En Ile-de-France, l’effort financier est plus important
Ce n’est pas une nouveauté, les prix de l’immobilier en Ile-de-France sont plus élevés que dans le reste de l’hexagone. Si le profil des acheteurs franciliens (accédants et investisseurs confondus) reste sensiblement identique à la Province, l’effort financier est quant à lui plus important. Pour vous donner un ordre d’idée, les acquéreurs franciliens possèdent un apport moyen de 12,5% du montant du bien et leurs revenus sont supérieurs de 22% aux autres régions. En Ile-de-France, les primo-accédants sont ceux qui éprouvent le plus de difficultés à franchir le pas entre location et achat.