Il y a quelques temps, nous vous expliquions que l’avenir de la construction s’écrivait dans le nouveau label E+C. Aujourd’hui, une première maison porteuse de ce label a vu le jour à Quimper. Avec son architecture sobre et épurée et son extension en bois, elle ne passe pas inaperçue. Zoom sur ses atouts.
Quelques mots sur le label E+C
Le label E+C (Bâtiment à Énergie Positive et Réduction Carbone) est celui qui prévaudra pour la construction des futurs logements neufs dans le cadre de la RT 2020. Label expérimental pour l’heure, il a été créé pour venir en renfort de la transition énergétique.
Il prend en compte deux éléments principaux, à savoir :
• Le confort de vie des habitants : l’orientation de grandes surfaces vitrées permet, par exemple, de laisser entrer la lumière naturelle. Un gage également d’économies d’énergie.
• La santé des occupants : la ventilation des biens est particulièrement étudiée et filtre les particules nocives. Dans le cas de la Villa Odet, la ventilation se fait par insufflation.
Plus globalement, le label atteste que le bâti répond à un certain niveau de performance énergétique et environnementale. Il s’attache tout particulièrement au bilan énergétique des usages (Bilan BEPOS) et aux émissions de gaz à effet de serre sur toute sa durée de vie, de la construction à la démolition en passant par son fonctionnement.
Le label E+C pour la Villa Odet
La Villa Odet est aujourd’hui la réalisation la plus à la pointe de la construction en France. Elle affiche une surface habitable de 147m² et un coût de construction de 1 700 euros par m².
Sa particularité réside avant tout dans le respect de nouveau label E+C qui sera celui en vigueur lors de la mise en place de la prochaine réglementation thermique.
Cette réalisation a été pensée et mise sur pied par Trecobat à Quimper. Pour répondre à toutes les exigences du label, elle intègre :
• Une pompe à chaleur réversible très basse consommation
• Un plafond rayonnant dans toutes les pièces
Ce dernier est un véritable concentré d’innovation. Il permet de réduire la température des radiateurs classiques de -20°C et de -10°C en comparaison d’un plafond chauffant. Un véritable gain d’énergie qui se ressent sur les facture des occupants et qui permet de réduire l’empreinte carbone liée au fonctionnement du bâti.
La contrainte de cette maison résidait dans l’adjonction d’une extension en bois. Pour faire face à cette dernière, des panneaux photovoltaïques ont été ajoutés dans le but de compenser de 20% les énergies non renouvelables intégrées.
Une première réalisation exemplaire et expérimentale qui présage de beaucoup d’autres.