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Le plan vélo, Késako ?

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Développer l'utilisation régulière du vélo pour faire les courses ou aller au travail, c'est le but du « Plan Vélo et mobilités actives » présenté par le gouvernement le 14 septembre dernier à Angers. La mise en place effective du « Plan vélo » se réalise à l’issue des assises nationales de la mobilité et s’appuie sur une enquête de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) qui a recueilli le ressenti des cyclistes se déplaçant sur le territoire. A partir des freins identifiés, un plan en 4 axes a été défini. Un réel engagement de l'Etat qui souhaite atteindre en 2024 l’objectif de 9 % d'utilisateurs quotidiens contre 3 % aujourd'hui. « La France doit aujourd’hui remettre ce mode de transport au cœur des mobilités ».

Un plan vélo bénéfique pour les usagers et la collectivité

 
Pratiquer le vélo permet au cycliste de se maintenir en bonne santé. C’est un moyen préventif pour lutter contre les maladies liées à la sédentarité. Il serait démontré qu’utiliser le vélo pour les trajets domicile-travail ou domicile-école diminue les arrêts maladie et augmente la concentration des élèves. L’utilisation du vélo allège les transports en commun chargés aux heures de pointe, tout en réduisant les émissions de CO2 et les polluants atmosphériques. Le vélo diminue également les nuisances sonores. Aussi, utiliser le vélo plutôt que la voiture a un impact bénéfique en termes de santé publique et d’environnement.
 
Les bénéfices s’évaluent aussi en termes économique et social. 60 % de nos déplacements seraient inférieurs à 5 km. Privilégier le vélo fait gagner du temps et libère les espaces publics au cœur des villes. Plus encore, le coût du vélo est bien plus faible comparé à celui de la voiture. Ceci est vrai pour l’utilisateur comme pour la collectivité. Le vélo donne accès à plus de mobilité pour les personnes à faibles moyens car elles peuvent louer un vélo ou utiliser les vélos en libre-service. Les évolutions des modèles de vélo, comme le vélo électrique, permettent le déplacement des personnes confrontées à des contraintes de distance, de relief ou physiques. En développant l’utilisation du vélo, ce sont aussi des emplois qui se créent ou se maintiennent en production, en entretien et dans le développement des services liés à son usage.

Les deux premiers axes du plan vélo : sécurité et sûreté

 
Le premier axe vise la sécurité. Un fonds national « mobilités actives » de 350 millions d'euros a été créé pour développer les aménagements cyclables et améliorer la sécurité routière. Le but : accélérer la création de pistes cyclables et en particulier « combler » les discontinuités d'itinéraires. L'ADEME lance un appel à projets « Vélo et territoires » pour accompagner les collectivités dans la définition et la mise en œuvre de leur politique cyclable. Pour plus de sécurité, le plan vélo prévoit par exemple : d’améliorer la visibilité aux passages piétons, de réaliser des sas vélo aux feux, de développer des doubles sens cyclables sur l’ensemble de la voirie urbaine en agglomération, jusqu’à une vitesse maximale de 50 km/h...
 
Le deuxième axe souhaite apporter plus de sûreté et une lutte plus efficace contre le vol, le recel, la vente illicite par le marquage obligatoire des vélos dès la mise en vente (attribution par le vendeur d’un numéro unique répertorié dans une base). 300 000 ménages sont victimes d’un vol de vélo en France chaque année, c’est un véritable frein à la pratique régulière et à l’usage du vélo. Un plan de lutte contre le vol de vélos va être mis au point. Les gares et pôles d’échanges vont être équipés en stationnements sécurisés. Des stationnements vélos seront également prescrits dans les constructions neuves de bureau ou d’habitation.

Un cadre incitatif et le développement d’une « culture vélo »

 
Le troisième axe consiste à créer un cadre incitatif par des mesures fiscales favorables en sollicitant la contribution des entreprises. Il existe depuis 2015-2016, le dispositif de l’indemnité kilométrique vélo (IKV) : 0,25 € par kilomètre parcouru pour le salarié qui se rend au travail à vélo. Indemnité exonérée de cotisations sociales et limitée à 200 € par an et par salarié. L’Etat prévoit d’accélérer ce dispositif par la création d’un forfait mobilité durable pour les employeurs privés et publics : une contribution aux frais de déplacement à vélo domicile-travail des salariés jusqu’à 400 €/an en franchise d’impôt et de cotisations sociales. Pour 2020, l’Etat généralisera pour ses agents le forfait à hauteur de 200 €/an. Le vélo sera introduit dans le barème kilométrique fiscal, tout comme la voiture. Les frais de mise à disposition de vélos par les entreprises pour leurs salariés permettront une réduction de l’impôt sur les sociétés.
 
Enfin, quatrième axe de ce plan, le développement d’une culture vélo : créer le « réflexe vélo » dès le plus jeune âge par la sensibilisation des enfants à la pratique du vélo, à l’apprentissage des règles et des bienfaits que procure le vélo en partenariat avec le ministère des Sports, l’Education nationale et la Sécurité routière. Développer la pratique du vélo en toute sécurité et les plans de mobilité scolaires qui sécurisent le trajet des élèves. Ceci vient en complément d’une autre mesure qui vise la protection des piétons par l’aménagement d’itinéraires de type “pédibus” et “vélobus” (ramassage scolaire à pied ou à vélo).
 
Le Premier Ministre Édouard Philippe, le Ministre de la transition écologique et solidaire François de Rugy, la Ministre chargée des transports Élisabeth Borne, en présentant ensemble le plan vélo, ont souhaité montrer une cohérence et la volonté de sortir des promesses pour s’engager fermement dans une politique des transports qui, tout en favorisant les mobilités actives, accélère la transition écologique. Reste à voir si les acteurs du terrain, collectivités, entreprises et associations, suivront. Le vélo deviendra-t-il une « véritable solution de mobilité, une alternative à la voiture » ?
 
Qu’en pensez-vous ? Ces mesures pourraient-elles vous inciter à utiliser davantage le vélo au quotidien ?
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